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Régulation des média Une Hac à la saveur mitigée

Après la longue tragédie de son sort, un suspense finalement levé par arbitrage de la Cour constitutionnelle, le processus de création de la Haute Autorité de la Communication (HAC) a finalement atteint son épilogue. La nomination de ses membres a été effective, vendredi, à l’issue du Conseil des Ministres qui a porté son choix sur le Magistrat Fodié Touré pour diriger la nouvelle instance de régulation. Le frère-aîné du confrère Sambi Touré de «Info-Matin», dirige un collège de neufs membres largement dominé par les professionnels de la communication. On y retrouve des journalistes chevronnés comme l’ancien ministre Gaoussou DRABO, Mahamane Hamèye CISSE de l’UIJPLF ainsi que la consœur Diallo Hati Y. MAÏGA de l’AMAP, l’une des deux femmes du collège avec la communicatrice Ramatoulaye I. DEMBELE.

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Au nombre des journalistes figurent également Aliou DJIM de l’Urtel, Mahambé TOURE et le doyen Amidiata OUATARA, tandis que l’unique spécialiste des télécommunications dans le groupe répond au nom de Yacouba DIARRA, ingénieur de son état.

Que la confraternité ait raflé la mise n’atténue pas pour autant certains questionnements cruciaux sur l’efficacité d’un organe conçu pour combler les grandes lacunes du dispositif malien de régulation des médias.

En plus de reposer sur loi élaborée à la hâte avec beaucoup d’insuffisances, la Haute Autorité de la Communication intervient  avec une surprenante mesure modificative du processus de désignation de son président précédemment arrêté par les confrères. Un bouleversement spectaculaire attribué au ministre Choguel MAIGA, lequel a fait porter la modification de l‘ancienne disposition par l’Assemblée nationale en pleine procédure législative. Le choix de faire nommer le président de la HAC par le président de la République, en lieu et place d’une élection par ses pairs, tient certes d’une pratique courante dans certains pays de la sous-Région mais, dans le cas du Mali, on passe visiblement à côté d’une condition très déterminante dans l’efficacité de l’instance de régulation : la légitimité de son dirigeant et son acceptation par la profession. Toutes choses ayant fait défaut au défunt Conseil Supérieur de la Communication et contribué dans une large mesure à son échec.

A.KÉÏTA

source Le Témoin

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