Au centre de la polémique qui a coûté la vie à Namakan Traoré au bar Empire, situé non loin de l’Escadron à Kati N’Tominikoro, il y’a une femme. Ensuite, il y a l’alcool qui a servi de catalyseur. L’un armé de pistolet et l’autre de coupe-coupe, le rapport de force a vite tourné en faveur du porteur d’arme à feu.
Vers 23 heures ce jeudi 3 juillet 2014, le caporal Sekouba Diarra est arrivé au bar Empire, accompagné de sa copine. Sur place, il y trouve une fille de joie qu’il invita, à aller ailleurs, laissant sa copine au bar. Celle-ci n’a pas apprécié et a approché Namakan Traoré, un autre client du bar pour lui expliquer ce qui vient de lui arriver. Vers 2h du matin, revoilà le caporal et sa compagne. Namakan, en avocat du diable lui a reproché son comportement, ce qui a mis en boule le soldat tout aussi rond que son interlocuteur.
Après un échange réciproque d’injures, ils jurent chacun de se faire la peau. Séparés par les clients, ils quittent les lieux tout en promettant d’aller s’armer pour revenir en découdre encore. Chose promise, chose due. Peu après, Namakan revient armé de coupe-coupe et le caporal d’un pistolet.
Dès qu’ils se sont vus, Sekouba a dégainé et a fait feu sous les yeux des autres clients impuissants. Sans hésiter. Namakan est atteint en pleine poitrine. Il ne se relève plus et meurt sur le champ. Son bourreau disparaît dans la nature avec son arme. Il n’était pas sorti de la clandestinité au moment où nous mettions l’information sous presse. La Brigade territoriale de gendarmerie est à ses trousses.
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