Il sera envisagé la création d’organe unique indépendant de gestion des élections, réclamé unanimement par la classe politique et la société civile « , a promis, le 13 juin dernier, le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, lors du 1er Conseil de cabinet réunissant les membres du gouvernement. Sa promesse a fait réagir la COCEM, qui, dans un communiqué, dit prendre acte de ces » engagements « pris par le Chef du gouvernement.
Cette mission locale d’observation des élections, qui ne cesse de réclamer des réformes électorales, se réjouit de cette initiative des nouvelles autorités, qui placent parmileurs priorités la mise en place de l’organe unique, indépendant de gestion des élections. Cela, contrairement au gouvernement de Moctar Ouane, qui affirmait ne pas » disposer du temps nécessaire pour rendre fonctionnel « cet outil de gestion des élections.
Cette position des autorités de l’époque avait été contestée par des partis politiques et des organisations de la société, dont la COCEM. Laquelle avait publié, en févier dernier, un document intitulé » Architectures institutionnelles de l’organe unique, autonome et indépendant de gestion des élections au Mali « .
L’ossature qu’elle propose comporte 19 membres pour un mandat de 5 ans, avec la mission de gérer tout le processus électoral, à l’exception du contentieux électoral. La mission avait même évoqué la possibilité de » reconstituer « l’actuelle CENI avec le maintien du ministère de l’Administration, qui ne s’occupera que de l’organisation matérielle. Cela, en cas d’impossibilité d’opérationnaliser l’organe unique.
Elle salue la dynamique des autorités de la Transition et les encourage à concrétiser les réformes politiques et institutionnelles annoncées, particulièrement la mise en place de l’organe unique de gestion des élections. Cela, pour réunir les conditions nécessaires à la tenue d’élections libres, transparentes et apaisées.
La coalition, qui se dit convaincue que les réformes contribueront à rétablir la confiance entre les citoyens et les institutions, appelle le gouvernement à créer un large consensus national pour réussir la mise en œuvre des réformes.
Moussa Sayon CAMARA
Source: l’Indépendant