Le représentant américain au Conseil de Sécurité de l’ONU, Jeffrey Delaurentis a déclaré appuyer l’établissement par la CEDEAO d’un mécanisme de surveillance lors de la période de transition, en vue de la tenue de l’élection présidentielle le 27 février 2022, « comme prévu ». Tout en jugeant » crucial « que les élections de février 2022 soient » libres et transparentes « et souhaitant un nombre important de candidates. L’ambassadeur américain a déclaré » qu’il est essentiel que les élections de février 2022 soient libres et justes et soient gérées par des autorités électorales compétentes et impartiales, en utilisant des processus transparents « .
De son côté, la France a également indiqué que » la priorité absolue doit être l’organisation de l’élection présidentielle, le 27 février 2022, à laquelle les autorités en charge de la transition ne pourront pas concourir « .
Quant au représentant russe, il dit avoir pris note » des assurances des nouvelles autorités que tous les engagements antérieurs concernant la mise en œuvre de la période de transition, y compris la tenue d’un référendum constitutionnel et d’élections générales démocratiques dans les délais impartis, seront respectés « .
Les mêmes préoccupations ont été réitérées par l’ambassadeur du Royaume Uni Mme Dame Barbara Woodward qui a appelé » les nouvelles autorités à s’assurer que les conditions fixées par la CEDEAO sont remplies, à savoir la préparation des élections sans délai, la libération sans condition des personnes encore détenues et la priorité donnée au dialogue et au compromis durant la période de transition ».
Abdoulaye DIARRA
Source: l’Indépendant