Dans le cadre des réformes électorales, l’Institut néerlandais pour la démocratie multipartite (NIMD) a organisé, hier à l’intention de la classe politique et de la société civile une rencontre de Haut niveau pour l’adoption d’un pacte national de réformes électorales.
Au menu de cette rencontre de deux jours, plusieurs thématiques, notamment les réformes électorales, le cadre législatif et règlementaire des réformes, l’administration des élections, l’accès aux postes administratifs et électifs des jeunes et des femmes et le financement des élections.
La cérémonie d’ouverture était présidée par la représentante de NIMD au Mali, Mirjan Tjassing. Dans son discours d’ouverture, elle a démontré l’intérêt de cette rencontre autour des réformes électorales. Pour elle, la démocratie va au-delà des élections.
A l’en croire, elle est aussi fondée sur les débats d’idée même si les élections sont au cœur du processus et qui permettent de légitimer les institutions de la République. L’objectif pour elle, durant cette rencontre est d’échanger sur la mise en œuvre d’un pacte de réformes pour renforcer notre système électoral. Il s’agit là également de distinguer à court et à long terme les réformes à mettre en œuvre dans la nouvelle loi électorale, hiérarchiser les réformes en fonction de leur pertinence, d’engager un pacte de réformes électorales prioritaires à intégrer dans la nouvelle loi électorale avant les prochaines échéances électorales.
En plus, cette rencontre se fixe comme objectif de constituer un groupe de plaidoyer pour le suivi et la mise en œuvre des réformes en vue de la consolidation de notre système électoral et de définir un plan d’actions pour une appropriation et une mobilisation nationale de la question des réformes du système électoral.
Pour ce faire, Ibrahima Shangho, en début des travaux a présenté une étude des propositions de réformes électorales au Mali. Il s’agissait pour lui de dégager une liste d’élément de réformes fondamentales proposées par des organisations et la commission sur les réformes qui était piloté par Daba Diawara pour faciliter leur appropriation par les participants.
Déjà, plusieurs propositions de réformes ont été données par les participants, constitués de chefs de parti politique, de regroupement de jeunes et des femmes, et de la société civile.
Parmi les propositions :la suppression du vote des militaires (en vue d’éviter toute instrumentalisation), l’adoption de régime présidentielle parlementaire, la suppression du financement des partis politiques, le plafonnement des dépenses électorales des partis politiques, la relecture de la Constitution pour faciliter les réformes en cours en matière électorale et des recommandations de l’Accord de la paix, la mise en place d’un organe régulateur du financement des élections, la création d’un organe unique d’organisation des élections, entre autres.
Pour cette première journée, on note la participation de plusieurs personnalités politiques et de la société civile : Mme Sy Kadiatou Sow, Oumar Ibrahim Touré, Aboubacar Sidiki Fomba, les représentants du FSD (Signataire de l’Accord politique et de celui de l’opposition), les représentants de la Cafo, etc.
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