Sensibiliser les membres nationaux de l’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest (Afao) au processus de l’Alliance globale pour la résilience (Agir) pour réduire significativement la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle dans la zone ouest-africaine et du Sahel est l’objectif principal d’un atelier de concertation organisé par le Récao.
Bamako abrite depuis hier un atelier national de concertation des membres de l’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest et du Réseau des chambres d’agriculture d’Afrique de l’Ouest dans le cadre du processus l’Alliance globale pour la résilience.
Durant trois jours, les participants mettront en œuvre un programme de renforcement des capacités des bénéficiaires des systèmes nationaux et régionaux de sécurité alimentaire en vue de leur pleine participation à la mise en œuvre de la charte.
Selon le coordonnateur du Réseau des chambres d’agriculture d’Afrique de l’Ouest, Kassim Dembélé, les assises s’inscrivent dans la dynamique de la prévention et de gestion des crises alimentaires.
Pour l’atteinte des objectifs, selon lui, des dialogues inclusifs doivent être menés dans les différents pays pour aboutir la formulation des priorités résilience pays. Il s’agira, pour les deux structures, d’accompagner les dispositifs d’actions gouvernementales des pays du champ et de s’impliquer grandement dans tout le processus, en collaboration avec la cellule technique Agir mis en place par le CILSS.
Le secrétaire général de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali, Salif Diarra, a ajouté que les rencontres vont renforcer les capacités de la majorité silencieuse du processus Agir en cours dans la sous-région et de faire des recommandations pour une stratégie de communication globale.
Il a aussi invité les participants à formuler les recommandations au terme de l’atelier pour l’amélioration de la production agricole.
Bréhima Sogoba