Vetus en bleue et munis de banderoles, de balets et de pancartes les membres du Collectif des Recalés au Concours de Recrutement à la Police Nationale 2018 -2019 ont au cours de la rencontre dénoncé la lenteur des plus hautes autorités du pays à propos de la prise en compte de leurs revendications d’une part et d’autre part demander au gouvernement d’organiser une deuxième vague.
Tour à tour, les responsables du collectif ont denoncé les irrégularités et les coups bats qui ont émaillé ce concours. « Nous sommes dans un pays en guerre et nous voulons aider notre pays, mais comment comprendre ce comportement des plus hautes autorités du pays », se demande un jeune recalé qui ajoute qu’aujourd’hui nous demandons au ministre de la sécurité et de la protection civile, le général Salif Traoré de penser à ces enfants pauvres qui pleurent et d’organiser une deuxième vague.
Selon Amadou Bah, un des responsables du Collectif, la tenue de cette rencontre à Badalabougou ce matin est due au faite que le gouverneur du district de Bamako a donné un avis défavorable à leur demande concernant l’organisation d’un sit-ing prévu aujourd’hui devant la Direction Générale de la Police (DGPN). « Nous sommes en colère mais nous sommes légalistes, nous n’avons pas voulu protester », ajoute-t-il.
Les policiers dépêchés sur place ont rencontré les responsables du Collectif. Tout en reconnaissant la légitimité et la légalité de leur lutte, les policiers ont demandé aux jeunes de rester calme disciplinés et surtout de poser les actes dans le cadre du respect de loi. « Nous sommes conscients de l’importance de votre lutte, mais sachez aussi que nous sommes dans un Etat de droit », ont-ils conseillé. Du côté du Collectif, ils sont déterminés à poursuivre la lutte .
Mohamed Kanouté
Source: mali24.info