Le 7 février 2017, dans la soirée, une religieuse catholique colombienne du nom de Sœur Gloria Agoti, a été enlevée à Karangasso dans le Cercle de Koutiala par des personnes non identifiées.
L’opinion publique nationale et internationale a appris avec stupeur l’enlèvement de la religieuse colombienne, Sœur Gloria Agoti à Karangasso dans le Cercle de Koutiala. De la Congrégation des Sœurs franciscaines, Sœur Gloria Agoti travaille depuis plusieurs années dans la Paroisse Catholique de Karangasso.
Dans une déclaration, le Mouvement Dynamique Républicain a condamné avec la dernière rigueur cet acte inhumain. « Le Mouvement Dynamique Républicain condamne avec la dernière rigueur ces actes crapuleux ayant visé des serviteurs de la foi qui se consacrent au quotidien aux œuvres sociales et formatrices auprès des populations rurales », précise la déclaration. Toutefois, le Mouvement Dynamique Républicain « exprime sa solidarité à l’Église Catholique dans cette pénible épreuve et invite les populations à apporter leur soutien aux autorités afin de mettre la main sur les assaillants et de les traduire devant la justice ».
Qui se cache donc derrière ce rapt ? Pour le moment, aucune revendication. C’est la première fois qu’un rapatrié, de surcroit une religieuse, soit enlevée dans cette région du Mali où une branche du groupe islamiste Ansardine s’était signalée un moment à travers des actes crapuleux. S’agit-il d’un acte portant la marque d’un groupe terroriste ? D’où viennent les ravisseurs ? Pour qui roulent-ils ? Ont-ils déjà quitté le territoire malien ? Quelles peuvent être leurs revendications ?
O. Ballo