Crise sanitaire liée au Covid 19, réchauffement climatique, l’année 2020 aura été indubitablement « très chaude ». En plus des impacts négatifs liés à la pandémie du coronavirus, l’année 2020 laisse également derrière elle, l’histoire d’une décennie (2010-2020), où la température a été plus que jamais, moins clémente avec l’humanité. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) marque également 2020, comme l’une des trois années les plus chaudes de l’histoire, après 2016 et avant 2019.
L’information est sans surprise. Tant le climat était d’une rare défaveur en cette fin d’année de décembre, dans plusieurs pays dont le Mali. Selon des données provisoires de l’organisation mondiale de la météorologie (OMM), 2020 a atteint le deuxième « rang des années les plus chaudes après 2016 et avant 2019 », avec une « température moyenne mondiale entre janvier et octobre 2020, supérieure d’environ 1,2 °C à celle des périodes de référence ».
Si ces données ne sont que provisoires, car devront être confirmées à partir de janvier 2021, l’organisation météorologique Mondiale a la certitude que la décennie 2010-2020 a été la plus chaude de l’histoire, et précise qu’il s’agit d’un signe palpable de changement climatique.
Les études indiquent qu’il aura fallu à l’humanité « cent ans » pour que les gaz à effet de serre réchauffent la planète de 1°C. Alors que, nous nous acheminons vers 1°C supplémentaire dans les « trente prochaines » années seulement.
L’agence Onusienne remarque des signes avant-coureurs du changement climatique. Elle note que, les six dernières années, ont été les plus chaudes de la planète. Et depuis les trente dernières années, « chaque décennie est plus chaude que la précédente » met en garde l’organisation mondiale, qui émet des alertes : « en raison des niveaux records de gaz à effet de serre qui piègent la chaleur dans l’atmosphère, la tendance devrait se poursuivre ».
Selon les experts de l’ONU, le dioxyde de carbone est à l’origine du réchauffement futur de la planète car il reste dans l’atmosphère pendant de nombreuses décennies.
Ousmane Tangara
Source: Bamakonews