Il y a ceux qui fanfaronnent, il y a les Cassandres qui souhaitent voir Kidal sombrer dans le chaos, il y a ceux que le nouveau gouvernement désole et ceux qu’il réjouit ; il y a, aussi et surtout, les ‘‘soldats de l’Economie’’, qui travaillent, nuit et jour, pour mettre les caisses de l’Etat à flot. La douane, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a une fois de plus respecté la tradition. En mars dernier, elle a recouvré –au titre des droits et taxes –plus de 30 milliards CFA.
A l’origine de cette prouesse, réalisée dans un contexte marqué par la crise économique, le management mis en place par le directeur général, le général de brigade Moumouni Dembélé.
Nommé à la tête des Douanes du Mali sous la transition, le général Moumouni Dembélé a poursuivi l’œuvre de son prédécesseur, le colonel Modibo Maïga. Les recettes douanières oscillent entre 25 et 30 milliards CFA.
Pour arriver à ce résultat, le directeur général des douanes a fait appel à ses qualités managériales. Elles se déclinent en quelques points : la formation continue des agents et cadres des douanes, la récompense du mérite, la dotation des services de douane en technologie de pointe et, tout récemment, d’une Brigade Fluviale. Avec, à la clé, une école de formation à vocation sous –régionale. Placée sous le commandement de l’Inspecteur Mohamed Coulibaly, elle a participé à la formation des gendarmes et douaniers du Niger aux techniques de lutte contre la contrebande en milieu fluvial. C’était en septembre dernier.
Une formation totalement, prise en charge par la direction générale des douanes du Mali. Une autre façon de remercier le pays –frère et voisin du Niger pour les sacrifices, qu’il a consentis dans la résolution de la crise malienne.
Oumar Babi
Source: Canard Déchainé