Face à la pression militaire de l’armée congolaise, elle-même appuyée par la brigade d’intervention onusienne, Sultani Makenga, le chef militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), a décidé de se battre jusqu’à la fin. Une stratégie qui n’a pas laissé de place à un compromis politique sur la table des négociations à Kampala.
Décidément, il aura choisi jusqu’au bout la voie des armes. Acculé, retranché avec quelque 300 de ses hommes sur les collines de Rutshuru, Sultani Makenga, le chef militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), a refusé toute reddition. Il faut dire que sa marge de manœuvre s’est considérablement réduite en quelques jours. “Il n’avait plus d’autre choix que celui d’être tué ou de se rendre. Il a préféré se battre”, commente un observateur attentif de l’évolution de la crise récurrente dans l’est de la RDC.