« Il n’y a pas eu de nouvelles redditions de combattants des FDLR enregistrées depuis les premières redditions en juin », a noté le Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse à New York.
« La Mission de l’ONU travaille étroitement avec le gouvernement et les parties prenantes régionales et internationales pour répondre à cette situation », a-t-il ajouté, faisant notamment référence à la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et la Communauté de développement de l’Afrique australe, qui avaient établi la date-butoir du 2 janvier pour la reddition complète des rebelles.
« L’armée congolaise jouera un rôle essentiel dans les opérations contre les FDLR. La Mission de l’Onu et l’armée congolaise ont développé un plan conjoint d’opérations militaires contre les FDLR », a précisé le porte-parole.
Selon lui, les préparatifs ont commencé, la MONUSCO ayant pré-positionné des troupes et des effectifs de soutien pour soutenir les opérations.
Le représentant spécial du secrétaire général pour la RDC, Martin Kobler, a fait le point lundi sur cette question via téléconférence devant les membres du Conseil de sécurité.
Il a également évoqué l’arrestation du chef de la Force de résistance patriotique de l’Ituri, Cobra Matata, vendredi 2 janvier, et le soutien apporté par la MONUSCO à l’armée congolaise lors d’une attaque contre les Forces alliées démocratiques le 3 janvier dans la province du Nord-Kivu, ayant entrainé la mort de cinq rebelles et la capture deux autres.