Vingt deux corps de civils tués au cours d’une nouvelle attaque du groupe armés Forces démocratique alliées (ADF) dans la nuit de samedi à dimanche ont été retrouvés dans la région de Beni ; dans l’est de la République démocratique du Congo.
« Cette nuit, des ADF ont tué des civils à la machette à Ntombi, à l’ouest de Mayimoya. Présentement, on vient de retrouver 22 corps », a déclaré Donat Kibwana, administrateur du Territoire de Beni, dans le Nord-Kivu. « La fouille continue. Les équipes se mobilisent pour récupérer les corps afin de les ramener à la cité pour des enterrements dignes », a-t-il ajouté.
« Nous avons identifié 13 femmes parmi les 22 victimes tuées atrocement par ces hors-la loi. LeS victimes étaient des agriculteurs. Ce bilan est encore provisoire », a précisé Noella Katsongerwaki, présidente du réseau des organisations de la société civile de Beni-territoire.
L’état-major des FARDC à Beni
La veille, six civils avaient été tués dans une attaque contre la ville de Beni, agglomération de plus de 200 000 habitants où l’armée a installé son état-major pour lutter contre les groupes armés, notamment les ADF.
Lors de cette attaque, samedi, « les ADF ont tué à la machette et à coups de balle. Nous avons enregistré six morts, dont un bébé d’une année », a précisé le procureur militaire, le colonel magistrat Kumbu Ngoma.
À l’origine, les ADF étaient identifiés comme des rebelles musulmans ougandais installés en 1995 dans l’est de l’actuel Congo pour mener des attaques contre Kampala.
Pressafrik