Le secrétaire général du parti au pouvoir, le Rassemblement Pour le Mali (RPM), le Docteur Bocari Tréta est victime aujourd’hui d’une véritable cabale pour des raisons politiques et politiciennes orchestrées au sein de sa propre formation politique. Il est accusé à tort et à travers pour des raisons obscures que ses détracteurs ne peuvent officiellement dévoiler, mais connaissant l’homme et sa méthode de travail, on pense que le combat que le secrétaire général mène aujourd’hui est le combat du développement du Mali.
Dans l’histoire de l’engrais frelaté, quand on regarde le début de l’affaire, on sent le roussi dans la mesure où celui par qui le scandale est arrivé, n’était autre qu’un proche du secrétaire général. Ce dernier, connaissant son parcours et son histoire à l’hémicycle, voulait le poste de questeur à l’AN ce poste n’étant pas acquis, on connait la suite : le combat à mort est mené contre le ministre pour le discréditer. Pire, quand le marché d’engrais était à la merci d’une seule personne pendant tout le mandat du président ATT, ce dernier a profité de la situation nouvelle pour distiller des informations. Et cette même personne a l’habitude de fournir des engrais dont la teneur et le poids étaient largement en deçà des normes. En un mot, l’arrivée des nouvelles autorités qui ont décidés de traiter le marché à trois, dont le principal fournisseur étant encore bénéficiaire du marché, n’a pas plu à celui qui s’estime avoir été dépossédé de cette juteuse affaire. Voila un peut la lecture des choses qui peuvent nous édifier sur la suite de l’affaire.
Une autre affaire vient confirmer cette cabale contre le secrétaire général et ministre du développement rural. En effet, lorsqu’une équipe de la télévision nationale a couvert une visite des députés de Kati sur la route de Néguélà, le ministre de l’équipement et des transports une fois interpelé sur l’état des voies, s’est défaussé en soutenant que c’est plutôt le ministre de développement rural qui avait la charge de l’aménagement de la route. Pourtant c’est le ministère de l’équipement et des transports, et non celui du développement rural, qui a fait cette route à travers PAFICOT à l’époque. Soutenir encore que l’aménagement routier est le rôle du docteur Bocari Tréta relève d’une véritable cabale. Dans cette histoire de piste rurale, un député RPM, détracteur du ministre du développement rural et entrepreneur de son état, se trouve impliqué, d’où visiblement une autre raison de combattre le secrétaire général.
Pour corser le tout, les détracteurs du Ministre Tréta insinuent que c’est encore le numéro 2 du RPM qui serait à l’origine de la rumeur de décès du Président de la République, son Excellence IBK, lorsque ce dernier était en visite privée en Turquie. Dans cette histoire, qui s’est révélée fausse et aussi gravissime que cela puisse paraître, ce serait plutôt une dame, député du groupe parlementaire du parti au pouvoir, qui serait à la base de cette intoxication.
Un homme serein, de sérail et imperturbable !
Malgré cette cabale de grande envergure, le ministre du développement rural reste imperturbable dans la mesure où il continue à faire son travail. Les zones agricoles sont sans cesse visitées et à l’heure actuelle, les équipes du département sont sur le terrain pour superviser la campagne agricole ; ce qui prouve le sens de responsabilité d’homme d’Etat qui anime le Dr Tréta. Dès son arrivée comme ministre du développement rural, il n’a procédé essentiellement qu’à des nominations de technocrates, sans qu’on puisse lui reprocher quoi que ce soit, selon un proche. Selon notre source, il a ainsi procédé sans népotisme, ni favoritisme et autre opportunité à part son cabinet ministériel et cela est tout à fait normal. Les responsables des différents offices, des projets d’aménagement rizicole, du génie rural, de la direction nationale de l’agriculture et d’autres structures ont tous été nommés sur la base d’un capital de compétence avéré et approuvé par les partenaires techniques et financiers. Contrairement à certains ministères où l’appartenance à une région ou ethnie reste le premier critère de choix.
Le combat que mène les arrivistes de la politique malienne est un combat d’ores et déjà perdu dans la mesure où cela ne fera guère avancer le pays et le clanisme s’installe au sein du parti au pouvoir au plaisir de l’opposition qui assiste à un spectacle qui lui fit rire.
Diakaridia CAMARA
Source: L’Intelligent
