Conformément aux souhaits du Conseil de Sécurité, le secrétaire général des Nations Unies vient de rendre public son rapport trimestriel sur la situation malienne. Ce premier rapport au titre de l’année 2021 et qui est publié après celui du 28 décembre 2020 décrit les faits survenus pendant la période concernée. Le document comprend également des informations à jour sur les mesures mises en œuvre par la Mission pour soutenir la transition politique dans le pays. Sur le chapitre faisant cas des violations des Droits Humains, le secrétaire Général a noté 409 infractions, dont 89 violations des droits humains et 320 atteintes à ces droits, soit 74 cas de moins que pendant la période précédente.
Le rapport évoque en effet, « 09 cas, d’exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, 65 meurtres, 125 cas de coups et blessures. Les actes de torture et de mauvais traitements recensés sont au nombre de 17 cas, ceux d’enlèvements font 110 en plus de 83 cas, d’arrestations et de détentions illégales, y compris des détentions prolongées et des violations des garanties d’une procédure régulière ». Le rapport souligne aussi 56 cas de menaces de mort et d’intimidation, de destruction et de pillage de biens, de déplacements forcés et d’attaques contre le personnel humanitaire et médical ont été recensés. « Parmi les auteurs présumés de ces infractions, on compte des membres des forces nationales (31 cas), des agents de sécurité de l’État (7 cas), des représentants des autorités judiciaires (51 cas), des membres de groupes armés ayant signé l’Accord et y adhérant (36 cas), de groupes armés et milices communautaires (88 cas) et de groupes extrémistes violents (176 cas), ainsi que des acteurs armés non identifiés (20 cas) » indique le rapport du secrétaire général de l’ONU . Et de préciser que « la plupart des violations et atteintes ont été recensées dans le centre du pays, notamment dans les (…)
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Mahamane TOURÉ –
Source : NOUVEL HORIZON