Les opérations de Randgold Resources ont contribué à 2 972 milliards de Fcfa à l’économie malienne sous forme d’impôts, de redevances, de salaires et de paiements aux fournisseurs locaux au cours des 21 dernières années. L’information a été donnée le jeudi 3 mai par les responsables de cette société au cours de la traditionnelle rencontre avec les médias sur le site minier de Loulou-Gounkoto.
Le complexe minier Loulou-Gounkoto au Mali, qui est déjà un des plus grands du genre dans le monde, est en train de s’élargir avec la super fosse de Gounkoto et le nouveau gisement satellite de Baboto qui viennent s’ajouter aux mines souterraines de Yaléa et de Gara.
Lors de cette rencontre avec les médias, le directeur exécutif, Mark Bristow, a laissé entendre que toute l’équipe de la direction -qui conduit au record de performance enregistré en 2017- a réalisé un bon début d’année 2018. Bien que la production attendue soit moindre que le trimestre précédent. Et cela, ajoute-t-il, sur la base de prévision de teneur plus basse reflétant les séquences d’exploitation des blocs de plus basse teneur tant à Loulou qu’à Gounkoto. Mark Bristow a indiqué que malgré quelques délais mineurs, l’exploitation du gisement satellite de Baboto est maintenant en bonne voie pour soutenir l’alimentation du complexe avec du minerai oxydé plus souple.
«Nous espérons une augmentation de la teneur et de la production pour le reste de l’année afin d’atteindre notre objectif de 690.000 onces pour 2018», a déclaré le directeur général du complexe Loulou-Gounkoto, Tahirou Ballo. Il a fait savoir que la production des mines souterraines continue de montrer une amélioration constante depuis la reprise en 2016 de l’exploitation souterraine de la direction des contacteurs miniers.
Selon le directeur général des opérations de Randgold pour l’Afrique de l’Ouest, Chiaka Berthé, le complexe Loulou-Gounkoto représente à ce jour le plus gros investissement étranger dans l’économie malienne. À l’en croire, après toutes ces années, le complexe continue d’investir dans de nouveaux projets miniers comme l’élargissement du gisement de Gounkoto et le nouveau gisement satellite de Baboto. «Le pays est riche en or et Randgold continue de rechercher l’extension de la vie des gisements connus aussi bien que la découverte de nouveaux gisements dans son large portefeuille de titres miniers au Mali», a déclaré Chiaka Berthé.
Dans le même temps, Randgold continue également à investir de façon significative dans le développement durable au profit des communautés hôtes. Environ 5 000 écoliers sont inscrits dans les 17 écoles construites par la société et l’année dernière, 52 ont bénéficié de bourse pour la poursuite de leurs études. Randgold est aussi impliquée dans le développement des entreprises agro-industrielles commercialement viables pour mitiger l’impact socio-économique d’une fermeture éventuelle du complexe. Le projet comprend déjà cinq fermes d’incubation et un collège agricole de 70 étudiants.
Les défis pour la société Randgold aujourd’hui, selon le directeur général du complexe Loulou-Gounkoto, Tahirou Ballo, c’est l’orpaillage traditionnel illégal sur ses permis d’explorer. Pour lui, c’est un problème qui nuit non seulement à la société Randgold, mais aussi à la santé publique, car les orpailleurs utilisent de plus en plus des produits dangereux. Ce sont des défis auxquels la société est confrontée en même tant que l’Etat, a ajouté Tahirou Ballo.
Faut-il rappeler que le complexe Loulou-Gounkoto emploie actuellement un effectif de 3995 nationaux et 189 expatriés. L’investissement total dans le capital et l’exploitation à ce jour s’élèvent à 1554 milliards de Fcfa. Les opérations de Randgold Resources ont contribué à 2 972 milliards de Fcfa à l’économie malienne sous forme d’impôts, de redevances, de salaires et de paiements aux fournisseurs locaux au cours des 21 dernières années.
Notons aussi que Mark Bristow, directeur exécutif de Randgold, a visité le centre agro-industriel construit par sa société dans le village de Sackola. Ce centre forme actuellement 70 jeunes en pisciculture, aviculture, élevage et maraîchage.
Diango COULIBALY
Le Reporter