Chasser le naturel, il revient au galop. Cette assertion sied bien au président du comité exécutif de la fémafoot, l’inspecteur général Boubacar Baba Diarra. A peine une crise derrière nous, Baba ouvre d’autre front. La dernière en date concerne la ligue de football de Kayes. Le comité exécutif veut invalider l’assemblée générale de ladite ligue par des fallacieux prétextes.
Le président du C.E de la fémafoot vient d’ouvrir un nouveau front dans la crise qui sévit dans notre football. En effet, la ligue de Kayes à la suite d’une assemblée générale extraordinaire a procédé à la levée de la suspension qui frappait son Président, M. Cheik Kanté. 5 des 7 districts et le seul club de la première division à savoir l’USC Kita ont participé à cette assise. Voilà que le comité exécutif de la fémafoot par l’intermédiaire du secrétaire général s’est fendu d’un communiqué condamnant cette assemblée générale extraordinaire.
Dans son communiqué ridicule, le comité exécutif de la fémafoot indique que l’assemblée de la ligue de Kayes est illégale. Car ladite assemblée selon le comité exécutif de la fémafoot violerait les textes de la fémafoot. Pourtant, ladite assemblée a été convoquée par plus de deux tiers des membres de la ligue. Par ailleurs, c’est ce même comité exécutif qui avait dit à l’époque à qui veut l’entendre que la suspension de Cheick Kanté relèverait exclusivement de la ligue de Kayes. Voilà que la ligue lève la suspension de M. Kanté que le C.E et son président s’en offusquent. Pourquoi ? L’avenir nous le dira.
Pour notre part, l’inspecteur général Boubacar Diarra ne veut pas de l’accalmie dans notre football. Son comité exécutif et lui-même ne font qu’attiser les braises de la haine. Sinon comment comprendre de telle attitude ? Il est en train de faire toutes ses stratagèmes au profit de Bavieux, son candidat de vice-président. Ce dernier doit se démarquer de Baba, s’il veut vraiment être élu, le soir du 8 octobre. Sinon, il sera vu par plus d’un délégué comme le pantin de l’Inspecteur Général Diarra.
Aujourd’hui, le Général Diarra doit faire en sorte que la prochaine élection du président du C.E prévue pour le 8 octobre prochain se tienne dans la quiétude et la transparence. Mais avec de telles manœuvres dilatoires, il risque de compromettre dangereusement la tenue de la prochaine élection. Ce qui serait très dommageable pour notre sport empêtré depuis des années déjà dans une crise sans fin.
Dans la même veine, nous condamnons des propos malencontreux qu’auraient tenus certains responsables. Ces violences verbales de quelques bords que se soient, ne sont pas de nature à ramener la sérénité et la paix dans la grande famille du football malien.
Abdrahamane Sissoko
Le Pays