Licencié 556 agents de la société de gardiennage G4S-Mali pour avoir réclamé leurs droits, il faut être Amadou Diadié SANKARE pour le faire. Ce film est tourné et réalisé par Jack Bauer 2 malien, M. Diadié dit Amadou Sankaré, Directeur Général de la société G4S-Mali (Groupe 4 Securicor Mali) et nom moins PDG du groupe SAER-Emploi et de Mali-Créance.
Cet homme coupe à lui le sommeil de plus de 500 agents et chefs de famille.
Leur tort c’est d’avoir réclamé leurs droits au patron Amadou Diaidé SANKARE. Un licenciement pas les autres sous les yeux de la CSTM, et autres autorités.
Et nul n’a daigné lever le petit doigt. Celui-là même qui revendique nuit et jour pour prétendre au poste du Président du CNPM (Conseil National du Patronat du Mali).
Ne doit pas être une force de frapper contre ces agents qui sont à la recherche d’un pain quotidien.
Des cris agonissant des travailleurs G4S semble être une peine perdue, et un passe temps pour Diadié.
Au dire des agents, il a sous ces scelle les forces de l’ordre par les cordons de la bourse, la Justice, par le chéquier. Ses désirs sont, partout, des ordres.
Pour se faire attendre sans la confédération Syndicale des travailleurs (CSTM), Le Comité syndical du Groupe de sécurité (G4S) a animé récemment une conférence de presse sur la situation de 556 travailleurs licenciés sans droit pour avoir faire de grève depuis janvier 2018, au niveau de ladite société.
L’objectif de cette rencontre avec les hommes de média était d’attirer l’attention des autorités de la Transition sur l’affaire pendante devant la justice depuis plusieurs années alors que les victimes souffrent le martyr dans l’indifférence générale.
Cette conférence de presse qui a eu pour cadre le siège de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) était animée par le secrétaire général du Comité syndical du G4S, Mamadou SIDIBE, qui avait à ses côtés son adjoint, Cheickné KONATE, ainsi que plusieurs victimes.
Si la grève est un droit constitutionnel, force est de constater qu’au Mali, certaines multinationales, sous le couvert de certains de nos compatriotes, n’en font qu’à leur tête en matière de droit du travail et de liberté syndicale.
C’est le cas du Groupe 4 Sécuricom qui se livre depuis des années à des licenciements jugés abusifs.
À la suite dun mot dordre de grève du Comité observé en décembre 2017, plus de 556 travailleurs ont été licenciés le mois suivant.
Pour justifier son acte, la société a avancé le motif de faute grave.
Mais pour le Comité syndical, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la direction qui a na pas apprécié la grève a décidé de se venger de tous ceux qui avaient suivi le d’ordre du Comité syndical.
Pour ce faire, la direction a d’abord procédéé au licenciement d’une première vague de 313 agents dont 11 membres du Comité syndical, le 19 janvier 2018, suivi d’une seconde vague de 194 agents au cours du même mois.
Face à cette situation, le Comité syndical a porté l’affaire devant les tribunaux.
Aujourd’hui, l’affaire est en rabat devant la Cour suprême et une audience est attendue dans les jours à venir au niveau de cette juridiction.
Ainsi, après plusieurs feuilletons judiciaires sans dénouement, les responsables Comité syndical ont sollicité l’implication des autorités de la Transition.
Ils lancent un appel au CNT, aux organisations de défense des droits de l’homme, aux syndicats de la magistrature (SAM, SYLIMA), aux organisations de la société civile, ainsi que toutes les bonnes volontés à les secourir dans ce drame social.
«Nous lançons un appel, sinon un cri de cur, à l’endroit de toutes les forces vives de la nation: les autorités de la Transition et CNSP, le Comité Exécutif National de la Confédération Nationale des Travailleurs du Mali (CSTM), le Conseil National de la Transiton (CNT), le Conseil National de Droit de l’Homme (CNDH), les Organisations de la Société Civile et Syndicats (OSC), le Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM ET SYLIMA), le Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) de venir en aide à cet groupe de travailleurs au nombre 556 personnes licenciées abusivement par une société multinationale dénommé G4S de droit Sud-Africain, pour motif de grève.
Alors que si on ne se trompe pas, la grève est un droit et une loi constitutionnelle pour les travailleurs maliens », a indiqué Cheickné KONATE, secrétaire général adjoint du Comité syndical.
Selon lui, la société G4S est en complicité avec certaines sociétés maliennes qui ne vont plus tarder à se montrer puisquà l’heure actuelle, elles sont en train de chercher à prendre les rênes de la société G4S.
Il ressort de ses explications que quand l’employeur a soumis lavis de licenciement au Directeur régional du travail du district de Bamako, ce dernier a rejeté le motif. Mais malgré tout, la société G4S-Mali et ses actionnaires maliens ont outrepassé cette décision en qualifiant la grève de faute lourde et a licencié 556 travailleurs.
Au cours de cette conférence de presse des victimes ont pointé un doigt accusateur sur certains responsables maliens de la société.
Le secrétaire à l’information du Comité syndical, Boubacar Sidiki SACKO, a fait savoir que les victimes de ce licenciement abusif souffrent aujourd’hui le martyr.
De 2018 à nos jours, a-t-il dit, 9 personnes ont perdu la vie dans cette lutte sans parvenir à rentrer dans leur droit.
Au passage, il a accusé Amadou Diadié SANKARE, actionnaire malien à G4S, dêtre derrière leur malheur. Ce dernier qui revendique aujourd’hui le titre de président du patronat du Mali est accusé d’avoir torpillé le droit de plus de 500 agents au niveau de cette société.
Parlant des violations des textes, le secrétaire général, Mamadou SIDIBE, a rappelé que dans le préavis de grève du 26 décembre 2017, le Comité syndical avait dénoncé le non-respect de l’accord entre la direction du G4S-Mali et le syndicat à la date de décembre 2016, le non-respect des engagements pris lors de la rencontre du 27 octobre 2017.
Dans son préavis, le comité syndical exigeait également le payement de la prime de risque de 40 000 FCFA à tous les travailleurs de la société, la signature immédiate des domiciliations bancaires ou le payement du salaire des travailleurs à la direction, la régulation du payement des primes seniors garde à tous ceux qui y ont droit.
Dramane Konta
Le Credo
Source: EchosMédias