La police malienne qui a, en son sein moins de 14% de femmes, compte améliorer la donne. Pour le recrutement de 2200 agents en cours, les autorités réservent un quota de 30% aux femmes. Selon les Responsables du secteur, l’objectif visé est de respecter l’égalité du genre comme prévu par les textes.
Pour ce recrutement de nouveaux agents qui vont intégrer les effectifs de la police nationale, les décideurs politiques pensent augmenter le quota du genre féminin de 20 à 30%. Et, cela, selon elles, s’inscrit dans le cadre du respect de l’égalité du genre. Joint par nos confrères du STUDIO TAMANI, pour Célestine Dombwa, Chef de la Division des affaires criminelles à la Direction Générale de la police nationale, la place et le rôle de la femme au sein des forces de sécurité sont incontestables. Et, selon elle, les femmes sont aussi aptes à exercer le métier de policier, tout comme les hommes.
Les autorités envisagent de mettre en œuvre cette loi qui prime pour l’autonomisation des femmes à un moment où ces dernières s’exposent dans des pratiques hors loi. Par exemple, la vidéo de la femme policière qui circulait, il y a un moment, sur les réseaux sociaux. Cela peut s’expliquer par un manque d’ambition pour le métier ? Selon Célestine Dombwa, les autorités policières sont conscientes du fait que certaines personnes postulent pour être policière non pour ambition, mais par nécessité. Elle ajoute que face à cette situation, des mesures ont été prises.
Adama A. Haïdara : LE COMBAT