Chose promise, chose faite ou presque. Comme annoncé en son temps, le leader religieux Mahmoud Dicko a franchi le Rubicon partisan. Sans créer le parti politique tant attendu, il s’est quand même doté d’un instrument politique du nom de CMAS. Il s’agit d’une association qui brille de ses mille feux et assez influente pour que son précurseur soit tenté d’en tirer un dividende. La CMAS était ainsi dans les bonnes dispositions pour descendre dans l’arène électorale.
Pour ce faire, l’association ne s’est point contentée de positionner des candidats pour cibler certains sièges parlementaires de la capitale. Elle a aussi fait la jonction avec une formation très influente de la place, à savoir la Codem avec laquelle un partenariat politique en bonne et due forme a été passé. Mais le coup d’essai va vite tourner au fiasco avec un partenariat dénoué en même temps que les candidatures sont défaites les unes après les autres. Bref, une véritable débandade électorale qui ne peut s’expliquer que par la crainte de la cinglante déconvenue qui s’annonçait pour un mouvement sans véritable ancrage territorial.
Source: Journal le Témoin- Mali