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Quand médiocratie chasse la méritocratie

En l’absence de Majorité et d’opposition désormais, Partisans et adversaires, se crêpent les chignons autour de quelques malheureuses phrases. Si elles n’étaient pas prononcées par une honorable bouche, elles n’auraient pas eu l’honneur de chiens écrasés. Privilèges et servitudes de la fonction, Moussa Timbiné a eu sa semaine de Une. Mais sur les réseaux la bavure résiduelle continue de faire débat. Les puritains rappellent à juste propos les envolées lyriques toutes aussi académiques du mentor de « malparleur » prêchant l’excellence et jurant de ne point recevoir à table que ceux qui auront mérité. S’agit-il d’excellence ou mérite ? Les deux dans l’approche Ibkiste se conjuguent harmonieusement. On ne peut faire dire à l’opposant d’hier qui se moquait du français de l’ancien Président ATT que le « malparlage » est un « foutage de gueule » qui ne saurait être un critère de choix des cadres à une si haute responsabilité de la République. Pourtant c’est bien IBK qui a choisi Timbiné. Ce qui fait dire à certains qu’il a adoubé la médiocrité et à d’autre que la méritocratie cède devant la médiocratie désormais au Mali. IBK s’est-il tiré une balle dans le pied ? La suppression du discours du nouveau PAN sur les plateformes de la présidence tranche le débat pour certains. C’est le sujet de votre Facebookan du jour !

 

Mali Héré Kodo : l’’honorable Moussa Timbiné n’a aucun problème d’expression. Il a fait un très bon lycée et c’est largement suffisant pour bien s’exprimer en français. Mais je comprends, comme vous n’avez rien d’autre à lui reprocher comme défauts, tant mieux.
Sinon, vous avez critiqué le Président IBK ici pour son amour de la langue de Molière parce qu’il amène ses dictionnaires au conseil des ministres.
Pour l’interview d’hier de Moussa, moi je l’ai comprise de la façon suivante: Quand on est à ses débuts dans une haute fonction, l’émotion gagne souvent sur nous et nous avons souvent du mal à parler. Même aux débuts de Boubou Cissé, j’ai fait les mêmes remarques.

Moussa Sissouma : Arrêtons d’être aussi égoïstes et méchants. Heeeeee Malien. ATT a fait ses preuves ici et partout dans le monde sans parler le français que ces complexés aimeraient entendre.

Mali Héré Kodo : Combien de ministres roulent le R, mais pour quel résultat ? Même les recruteurs font cette erreur. Ils pensent que celui qui s’exprime correctement est le meilleur.

Ahmadou Diallo : Il ne faut pas considérer ces gens-là de Facebook, ils ne savent plus de quoi dire, ils ont beaucoup de temps.

Amakene Dolo : c’est parlé le bon français qui a mis le pays dans le chaos, sinon on a besoin des dirigeants patriotes.

Alexo Come : tu as déjà oublié Gassamma dans l’Assemblé, jamais été à l’école, mais il dit ce qu’il pense. Donc les députés n’ont pas besoin d’un bon français, mais plutôt le travail. Ensemble pour construire le Mali.

Misher Diallo : il est Malien, il a parlé pour les Maliens et Maliennes, pas pour les français.

Boubacar Koumare : jeune tu frôles le ridicule.
Il est passé à côté de la plaque, abana.

Adama Nostra Sangaré : comprendre français ou pas ne peut pas gérer un pays. Le trou dans lequel le Mali se trouve, ce sont des intellectuels qui l’ont fait. Les Soundjata, Babemba, Biton… ils n’ont jamais été à l’école, mais ils ont bien géré leurs régimes. Comme toi tu es Senghor, pourquoi tu n’as pas été candidat aux élections législatives pour être là où Moussa Timbiné se trouve.

Moussa Diaby : soyons indulgents.

Aboubacrine Assadek Ag Hamahady : foutez la paix au PAN, nous massacrons tous les jours les mots, qu’ils reposent en paix dans Larousse; même Pierre ne lui jette pas son homonyme.

Faïçal Sidibé : moi, je n’ai pas compris ce passage :
« Pour que les Maliens puissent être dans toutes les conditions pour pouvoir subir les situations néfastes par rapport à cette maladie».

Mali Héré Kodo : Faïçal Sidibé on se perd souvent dans les mots quand on est sous l’émotion.

Kalilou Coulibaly : tou moriya, tu défends l’indéfendable. Tout le monde sait que Boubou a un très bon niveau. Par contre Timbiné n’a rien dans la tête.

Kalilou Coulibaly : Mali Héré Kodo mon cher, si tu n’as rien à dire, vaut mieux se taire. Boubou était dans le Gouvernement avant sa nomination à la primature. Il a été combien de fois interpellé par les députés, mais il n’a jamais tremblé. La fin du régime s’annonce mon frère. Fait du bien comme ton père, il a honoré le Mali.

Massre Cisse : mon frère on n’a rien contre ce jeune-là, s’il avait un très bon niveau ce serait bien, et s’il continue ce serait pas mal non plus. Nous aimons la jeunesse, mais il n’a qu’à contrôler son langage, c’est tout. Nul n’est parfait, il est le Président de l’Assemblée nationale.

Diakaridia Togo : Massre Cisse toi-même tu fais pitié. Cette petite phrase remplie de fautes d’orthographe, tu oses critiquer un autre. Hum tu n’as pas honte.

Anneye Traore : s’il s’exprimait bien en français, pourquoi la présidence a retiré l’intervention de moussa Timbiné de sa page Facebook ? Apparemment le Président n’a pas aimé.

Idi Doum : n’importe quoi hein, un vrai homme d’État s’améliore au fur et à mesure, surtout si tu as des ambitions d’aller plus loin. Il n’a aucune excuse.

Madou Baba Traore : voilà notre problème, nous les hommes. Vous dîtes que vous avez fait la même remarque avec Boubou à ses débuts et vous ne voulez pas que les autres fassent leurs propres remarques par rapport à Timbiné. Concédez aux gens le droit de ne pas penser comme vous .Comme ça, la coexistence devient très facile.

Siramary Konaré : il y’a de ces carences que rien ne peut couvrir ! Si vous pouvez faire en sorte qu’il se «perfectionne», allez-y.
À ce stade de responsabilité, la moindre des choses est de pouvoir exprimer correctement ce qu’on a dans la tête. C’est notre PAN «jeune», on ne veut pas qu’il représente l’image d’une jeunesse malformée. Il a le devoir de travailler sur ses prises de parole. Beaucoup l’ont toléré quand même. L’émotion était grande et envahissante. Sauf que cette étape est close. Il est temps qu’il s’approprie son rôle de PAN pour orner l’image de la «jeunesse» qu’il représente.

Sita Diallo : pourquoi le Malien est égoïste ? Nous avons besoin de la capacité du jeune à transcender les situations difficiles. C’est tout. Le Président Moussa Timbiné est un homme capable de nous faire avancer. Celui qui ne reconnaît pas cela ce qui veut dire que tu es pris par la méchanceté.

Youssouf Drame : je ne comprends rien. Le français est une langue comme les autres (bambara, anglais). Etre éloquent ou maîtriser une langue n’est pas synonyme de compétence.

Salla Sidibe : continuez de vouloir justifier l’injustifiable. Le Mali ira en avant. Il ne surtout pas t’arrêter hein.

Dram’s Aguibou : on n’a pas besoin de langage. Seuls les travailleurs nous suffissent.

Adama Maiga : ne défend pas le diable, nous sommes dans un monde de concurrence. Il faut un haut niveau pour diriger certains postes, sinon un jour toute la nation souffrira de l’échec.

Baba Dolo : ce n’est pas la morale qui nous concerne, mais plutôt des actes concrets. S’il s’agit de parler, on invitera des Français pour l’élégance.

Ousmane Dabo : vous êtes l’une des références en matière de réussite scolaire, mais comment vous pouvez faire la promotion de la médiocrité ?

Jean Dakouo : quelle émotion ! C’est un habitué du micro depuis les mouvements estudiantins. Il a été 1er vice-président de l’AN. C’est dommage que le docteur ne puisse pas parler français mieux que le niveau CEP.

Sow Ibrahima : n’importe quoi, apprenons à nous respecter hein.
Avec ce niveau il ne devrait même pas être maire.

Samba Hamed Dembele : je suis parfaitement d’accord et je viens d’expliquer la même chose à un ami. En toute vérité, Timbiné représente désormais une menace pour les politiques de sa génération. Ils se lanceront en cabale contre lui dans les moments à venir.
Ils ont été surpris de son ascension et du coup il représente un adversaire qui a déjà tous les acquis en main.

Diitoumou Kônô Samake : mon frère, nous connaissons tous les pressions du début de fonction, mais loin de là il a simplement improvisé ce discours, ça ne se fait pas. Il faut toujours avoir une longueur d’avance en termes de communication. Avant d’être élu, il a eu à faire beaucoup d’interviews sur le même sujet.

Souleymane Sk Soumaré : il a dit juste ce qu’il pense avec ses autres complices. Pourquoi ne pas croire à ces dires au lieu de dire que c’est un problème d’expression. En d’autres termes, il n’a ni le niveau ni la maturité ni rien pour occuper cette fonction. Disons-nous la vérité.
Orgueilleux, vulgaire, bagarreur.

Ganadougou Adama Diarrakai : fraichement élu PAN, vous commencez à vous plaindre dès sa première interview. Laissez Nfatogoma en paix. Lol.

Maya Ouattara : Nfatogoma à moi, c’est le revers de la fonction. Une fois que tu acceptes, la critique fait partie du paquet cadeau. J’espère juste que les critiques seront positives et non stériles comme on y assiste souvent dans notre pays.

Dembele Soungalo : personne n’est bon dans pays mon pays ! On ne sait que critiquer.
El Hadji Traoré : qu’il laisse le français tranquille aussi.

Ganadougou Adama Diarrakai : Ntogoma de Koulouba il faut dire à ces gars de bien nettoyer la prochaine interview de Nfatogoma. Trop de rancunes à Bamada. Lol.

Ibrahima Sinsé Bagayoko : la deuxième personnalité de notre pays, l’actuel président de l’Assemblée nationale, a besoin d’un coaching sur la prise de parole en public. Les membres de Toasts Master et JCI sont invités à prendre des dispositions dans ce sens. NB : Évitons de nous moquer de nos autorités.

Ousmane Tionon Sanogo : il doit pouvoir s’assumer. À défaut, il doit demander à quitter. Il sait bien qu’il est loin d’être indispensable.
Ibrahima Sinsé Bagayoko : Ousmane Tionon Sanogo C’est un poste électif, il doit plutôt s’y adapter.

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