Les guérisseurs traditionnels se servent des plantes médicinales dans leur traitement et cela peut prendre le temps qu’il faut car tout dépendra du nombre de fois où le malade doit se laver et boire les plantes prescrites dans le traitement. Aucun dosage n’est prescrit dans ce processus de guérissons ce qui fait que beaucoup sont réticents à l’idée de se soigner avec les plantes médicinales. Le peu qui s’y adonne se limite au traitement du palu que la plupart sont convaincus qu’avec quelques bols de “gôlôbai” ou “Ségou fali”, on se remettre du palu.
En effet, quelques fois, il peut s’agir d’un manque de moyen pour aller dans les hôpitaux, dans le milieu rural aller dans les districts sanitaires est synonyme de gaspillage même si certains ont juste peur de l’homme en blouse blanche.
Bamanan bôlô kélé préfère se soigner avec 100 F CFA grâce auxquels il pourra avoir “Ségou fali” et “gôlôbai” que d’aller mourir de palu dans les hôpitaux. Les plantes médicinales des ancêtres est ma solution pour éviter de mourir cadeau. Se déplacer d’une ville à l’autre pour se soigner est une affaire toubab bamanan to don. Hamady qui est de nature pingre préfère à son tour faire des invocations et boire de l’eau bénite que de dépenser des millions dans sa santé. Et pour un premier temps il se rend chez Petit dogon en oubliant que son troupeau a dévasté le champ de celui-ci pour voir si ce dernier peut lui donner un secret qu’Hamasagou a laissé en héritage sur les plantes médicinales.