La journée nationale de la prospective tenue la semaine dernière a abouti à des recommandations pertinentes qui doivent être déclinées en actions concrètes. Parmi les principales recommandations, il s’adit de donner à la prospective la place qui est la sienne en tant que politique d’orientation ; renforcer le leadership politique des fonctions de prospective et de planification stratégique ; ne pas déléguer la définition de nos politiques de développement aux partenaires extérieurs ; apprendre à innover et à promouvoir la compétitivité ; apprendre à concevoir et à conduire un processus de transformation nationale.
On retient au l’identification et évaluation des besoins en capacités institutionnelles et humaines en gestion du développement, la formation des différents acteurs impliqués dans le processus d’études prospectives, la rénovation et le renforcement du système de planification et de statistique (institutionnelles et organisationnelles, en ressources humaines qualifiées, en méthodes et outils, en ressources financières) la mise en place d’un système permanant de veille prospective et stratégique et enfin, l’assurance de la cohérence des politiques publiques.
Comme recommandations d’ordre spécifique, il s’agit d’actualiser l’ENP Mali 2025 ou lancer une nouvelle étude prospective à l’horizon d’une génération ; de promouvoir la démarche prospective: prospective sectorielle, prospective thématique, prospective territoriale, prospective des entreprises…. ; de conduire une étude diagnostique des fonctions et outils de planification stratégique et de développement ; de créer un portail de centralisation des études en matière de développement au niveau de la direction nationale de la planification du développement.
Il s’agit également de renforcer le rôle de coordination du développement de la direction nationale de la planification du développement et de renforcer le système d’information statistique.
YC
Source: L’Indépendant