C’est le maintien des clubs qui avaient été rétrogradés en Ligue 2 en plus d’autres réflexions proposées comme solution pour la sortie de crise du football malien. Le tout soutenu par le respect des mandats des bureaux élus au sein des instances sportives et la gestion de la crise conformément aux textes en vigueur et non en fonction des personnes.

Comme des textes, il convient de noter l’application  des dispositions  du règlement spécial de la Ligue 1/Orange 2014-2015 et les respects des dispositions  des règlements généraux relatives au forfait et aux compétitions nationales. Ainsi comme pistes de solutions préalables, le bureau actuel du comité exécutif de la Fédération malienne de football conduira son mandat jusqu’à son terme.

Le secrétaire général actuel reste à son poste dans le cadre du contrat qui le lie au comité exécutif de la Fédération malienne de football. La validation du classement de la Ligue 1 en cours suite à l’application des dispositions du règlement spécial 2014-2015 relatives au forfait. L’application des dispositions  des règlements généraux relatives au forfait général et le maintien des ligues régionales à jouer les championnats régionaux pour déterminer les champions de 2e division.

Comme dérogations spéciales, pas de rétrogradions des quatre clubs (Club olympique de Bamako, Djoliba, Centre Salif Kéita et Avenir de Tombouctou). En revanche par rapport à la dérogation du règlement spécial, on note suite à la dérogation du règlement spécial, le maintien des seize équipes de la Ligue 1 pour la saison 2015-2016. En conséquence, il y aura l’augmentation du nombre de clubs de Ligue 1 de 16 à 20 en faisant monter en Ligue 1 suite à la dérogation aux règlements généraux et au règlement spécial de quatre équipes de Ligue 2 au lieu de trois.

Des dérogations spéciales sans conséquences. Ainsi, le coût financier de ces dérogations selon une source du département des Sports, devra être supporté par le ministère en charge des Sports.

Cet effort financier doit prendre en compte la subvention Orange-Mali d’environ 16 millions de F CFA par club, soit un total de 64 millions de F CFA, ainsi que le coût financier supplémentaire pour organiser un championnat avec 20 clubs au lieu de 16. L’estimation exacte des frais du championnat pourra être faite en rapport avec le comité exécutif de la Fémafoot en fonction de la formule de championnat qui sera adoptée.

Pour réduire le coût d’organisation du championnat de la Ligue 1/Orange de la saison 2015-2016, étudier la possibilité de faire un championnat en deux phases avec comme première phase, un championnat à deux poules de 10 clubs. La deuxième phase qu’on pourra dénommer « Top 6″ comprendra les 3 premiers de chaque poule. Les trois derniers de chaque poule seront relégués en Ligue 2.

A l’issue du championnat de 2e division de la saison 2015-2016, deux équipes accéderont en Ligue 1. On reviendra donc à un championnat de Ligue 1 à 16 équipes lors de la saison 2016-2017. Pour envisager ces dérogations, un engagement ferme du ministre des Sports pour la prise en charge des coûts financiers supplémentaires sera demandé.

Dans leur réponse à la proposition de sortie de crise, les contestataires de la Fémafoot estiment que les principes de la gouvernance doivent être basés sur le respect des statuts et règlements de la Fémafoot. Ce respect, selon eux, s’impose à tous les membres et organes. Comme le Comité olympique, le Collectif des clubs et ligues contestataires tient également au respect des mandats des élus sous réserve de la légalité de leur composition.

Après son élection à Mopti le 8 octobre 2013, Boubacar Baba Diarra a mis en place un bureau en intégrant certains de la liste de Boukary Sidibé. Pour ce faire, il a fait démissionner 9 membres de sa liste. Alors même que suivant le code électoral, la liste n’est pas modifiable. Pour résumer sans évoquer les articles 45.3, 45.4 et 45.5, la modification du comité exécutif par M. Diarra devrait être soumise à l’approbation lors de l’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015.

A ce titre, le Collectif propose la convocation d’une assemblée générale extraordinaire pour légitimer le bureau actuel et la gestion de la crise conformément aux textes en vigueur. Le Collectif souscrit à l’application du règlement spécial du championnat national dans ses dispositions conformes aux règlements généraux, articles 56, 57, 58 et 59.

Comme pistes de solutions, le Collectif pense que le bureau actuel du comité exécutif de la Fémafoot conduira son mandat jusqu’à son terme. Le bureau dans sa composition actuelle peut continuer jusqu’à la convocation d’une assemblée générale extraordinaire et la date de la dite assemblée générale extraordinaire.

Le secrétaire général actuel reste à son poste dans le cadre du contrat qui le lie à la Fémafoot. Le Collectif adhère à cette requête à condition que le secrétaire général réponde aux critères définis dans les statuts de la Fémafoot. Validation du classement du championnat en cours suite à l’application des dispositions du règlement spécial 2014-2015 relatives au forfait. Le Collectif exige la reprogrammation des matches des 6e, 13e, 14e et 15e journées, et la poursuite du championnat sur cette base.

Dans le cas des dérogations spéciales, le Collectif estime que si tout ce qu’il a exposé plus haut était pris en compte, cela nous épargnera des dérogations spéciales énumérées. Cependant le Collectif s’est dit disposé à apporter une autre réflexion sur les compétitions de Ligue 1 et Ligue 2.  Au vu de tout ce qui précède, le Collectif estime qu’une assemblée générale extraordinaire, réunissant l’ensemble des acteurs du football, est le forum idéal pour sortir notre football de cette crise sans précédent.

A la Fédération malienne de football, on estime que la crise relève du passé. « Il n’y a plus de crise. Le dossier est clos et nous sommes tournées vers nos engagements à commencer par la 16è journée de la Ligue 1 qui débute ce week-end », tranche une source fédérale.

Bakary Diakité dit Sarr