Les technologies de l’information et de la communication offrent des opportunités considérables de développement. Dans le contexte de la globalisation que nous vivons, notre pays ne peut négliger ces opportunités. Parmi celles-ci, le gain de productivité et l’accès à l’information. C’est pourquoi, l’Agence des technologies de l’information et de la communication (AGETIC) et l’Unité de formation en télécommunication et informatique de Kalaban-Coura (UFTIK) ont signé une convention la semaine dernière. La cérémonie de signature qui s’est déroulée dans la salle de conférence de l’AGETIC, était présidée par un représentant du ministère de la communication, Souhaibou Coulibaly en présence du directeur de l’AGETIC, Moussa Dolo, et son homologue de l’UFTIK, Tiémoko M. Maïga.
Cette convention définit un cadre de partenariat entre une structure de formation, l’UFTI-K, et une structure utilisatrice de compétences pointues dans le secteur des télécommunications et des TIC, l’AGETIC.
Elle fait suite au conseil d’administration de l’AGETIC qui avait recommandé aux autorités en charge des TIC d’initier et de travailler à la mise en place de conventions ou de protocoles d’accord visant à promouvoir l’utilisation des TIC dans divers secteurs.
Le représentant du ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, Souhaibou Coulibaly, a rappelé que « nous ne garantirons le plein exercice de la liberté des usagers et des citoyens qu’en nous donnant les moyens adaptés dans la recherche des solutions devant assurer la confiance dans la société globale de l’information et permettant par la même occasion à notre pays de renforcer notamment le cadre institutionnel de la gouvernance ».
Il a salué cette initiative de l’UFTIC-K et de l’AGETIC qui permettra, selon lui, une meilleure utilisation des ressources humaines formées dans le cadre d’un partenariat public-privé.
Souhaibou Coulibaly a jugé souhaitable de démultiplier ce type d’initiative vers des structures biens ciblées de manière à engager le public, le privé et la société civile dans des synergies permettant d’innover et de proposer des solutions et des services utiles aux problèmes du citoyen.
« La présente cérémonie est en fait un gage pour nous, les opérateurs, régulateurs, formateurs et décideurs pour assurer une maîtrise du développement des télécommunications et des TIC dans notre pays afin de booster l’économie », a assuré de son côté le directeur de l’UFTIK, Tiémoko M. Maïga. Toute stratégie de développement ne peut atteindre ses objectifs globaux que lorsqu’elle est basée sur la connaissance, la qualité de l’enseignement et la formation. « Nous sommes conscients de l’impérieuse nécessité d’adopter la formation de l’UFTI-K aux conjonctures et changements perpétuels, que connaissent les systèmes à une vitesse vertigineuse », a-t-il poursuivi.
« Cette signature est un point de départ. Les TIC doivent être utilisés à tous les niveaux pour aider à franchir les paliers vers le développement. C’est pourquoi nous suivons la mise en place de partenariat divers afin de favoriser l’implication du citoyen dans le processus de transformation de notre société », a indiqué le directeur de l’ AGETIC, Moussa Dolo.
Selon lui, les enjeux stratégiques importants qu’imposent les TIC à tous les acteurs passent nécessairement par leur formation à l’utilisation des outils de technologies. Et l’école est naturellement bien indiquée pour ce faire car elle est par essence le berceau de l’innovation.
Aminata Dindi SISSOKO