L’Institut Malien de Recherche Action pour la paix (IMRAP) en partenariat avec Interpeace, après la première phase de leur projet dénommé «femmes, défense et sécurité: leadership féminin engagé pour une paix inclusive», ont lancé le jeudi 28 février 2019, au Radisson Blu de Bamako, la deuxième phase du même projet, soutenu par le Fonds de consolidation pour la paix des Nations Unies (PBF). C’était sous la présidence du chef de cabinet du Ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Sylla Fatoumata Cissé, avec à ses côtés la directrice exécutive de l’IMRAP, Traoré Nènè Konaté, le responsable des programmes pour l’Afrique de l’Ouest, Mirko Hoff, le représentant du fonds pour la consolidation de la paix des Nations Unies, Kissima Sylla, le représentant du Maire de la Commune IV de Bamako, Abdallah Yattara. Ledit lacement a pour objectif de présenter et discuter des enjeux de mise en œuvre du projet avec les autorités administratives, militaires, politiques, religieuses et traditionnelles, les organisations de la société civile (Osc) et les partenaires techniques et financiers (PTF) impliqués dans les thématiques Genre et RSS ou encore genre et processus de paix au Mali.
L’idée de cette seconde phase du projet «femmes, défense et sécurité : leadership féminin engagé pour une paix inclusive», vise à contribuer à la consolidation de la paix au Mali en accompagnant l’Etat et ses partenaires dans l’amélioration de la participation des femmes dans les Forces de défense et de sécurité (Fds) et la Réforme du secteur de la sécurité (RSS) et le renforcement de la connaissance et de la collaboration des femmes de la base sur les structures locales de paix en lien avec la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation dans les régions de Gao, Mopti et le District de Bamako et les camps de réfugiés grâce au dialogue inclusif et participatif et l’engagement des femmes comme artisans de paix. A travers des espaces de dialogue , l’IMRAP et Interpeace souhaitent engager plus de 8, 5000 personnes lors de focus groupes, entretiens, débats, projections, vidéo, l’outil U- Report, ou encore des formations.
La chef de cabinet du Ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Sylla Fatoumata Cissé, ce projet est au centre des préoccupations des autorités. Ce qui illustre, dit-elle, les nombreuses stratégies initiées et mis en œuvre pour renforcer ses actions dont la politique nationale genre et son plan d’action, etc.
La directrice exécutive de l’IMRAP, Traoré Nènè Konaté, de dire, « ce projet suscite des réflexions autour d’une plus grande participation des femmes dans les instances en charge de la mise en œuvre de l’accord pour la paix par des femmes des campagnes, des villes, car toutes sont animées par la même passion de la paix ».
La mise en œuvre de la 2ème phase de ce projet, dit Kissima Sylla, est une preuve vivante de l’engagement du système de l’Onu pour la consolidation de la paix sur ces questions et sa volonté de rester à l’écoute des voix des populations, cette fois-ci, portées par l’IMRAP et Interpeace.
Abdallaht Yattara a souhaité que cette deuxième phase puisse améliorer l’activité du processus de paix et renforcer la participation des femmes dans les forces de défense et de sécurité au Mali.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain