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Projet de loi de finances 2019 : Le regard du GSB

La salle de conférence de l’hôtel Olympe a servi de cadre au débat publique sur la note analytique du projet de loi de finances 2019. Présidée par Mamadou Zouboye Maïga, cette rencontre a enregistré la présence de Souleymane Tiémoko Sangaré, président du groupe de suivi budgétaire, Moussa Diarra, représentant du Tetratech et tous les acteurs impliqués dans le processus. C’était ce jeudi 1er novembre 2018.

L’objectif de cette rencontre était de présenter au public la note analytique du projet de loi de finances 2019 dans le but de renforcer la gestion de finances publiques.

Le budget 2019 est marqué par la deuxième année de préparation et d’exécution du budget d’Etat en mode programmes. Il est ambitieux et précis en de nombreux points et passe en revue le cadre macro tant au niveau national qu’international.

En effet, l’analyse du budget 2019 laisse paraitre quelques éléments fondamentaux sur lesquels il s’est fondé dans son cadrage. A l’instar du budget d’Etat de 2018, celui de 2019 met l’accent sur les questions d’efficacité et d’efficience des allocations budgétaires et sur leurs liens avec les objectifs de politiques publiques à l’intérieur des programmes.

La prévision de croissance économique de 4,8% contre 5,1% en 2018 semble réaliste au regard des paramètres liés au contexte national et international. Le cadrage et l’orientation 2019 tient compte de l’environnement international et national. L’objectif de mobilisation des recettes établi à +7% est moins ambitieux par rapport aux années précédentes.

Concernant l’orientation de l’action du gouvernement vers l’élargissement de l’assiette fiscale, la lutte contre la fraude et la maitrise des exonérations, Souleymane Tiémoko Sangaré, président du groupe de suivi budgétaire insiste une gestion responsable du dernier public pour la relance de l’économie, suffisamment inclusive au bénéfice de toutes les couches de la population malienne.

Enfin, en réaffirmant les renforcements des crédits alloués aux services sociaux de base, les transferts aux collectivités territoriales ont atteint 21% des ressources budgétaires, encore loin de l’objectif de 30%. Cependant, les différents chiffres révèlent que les principes sur lesquels le gouvernement s’est basé pour orienter la répartition n’ont pas profité aux secteurs sociaux de base, notamment l’éducation, la santé, l’eau et l’assainissement et l’agriculture.

Bourama Camara

Mali24

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