Le Forum Civique et le Forum pour un autre Mali (FORAM) ont organisé, le samedi dernier, une journée de réflexion pour la mise en place d’une nouvelle société civile malienne. C’était au Centre Kandioura (ex-Korafilms) de Magnambougou. En présence du Pr. Jean Bosco Konaré et du Pr. Assetou Founé Samaké Migan. Il y avait également les responsables des mouvements associatifs.
Le Pr Issa N’Diaye a indiqué que le forum travaille depuis des années sur le projet de création d’une nouvelle société civile au Mali. Les politiques n’arrivent pas à s’entendre autour des préoccupations majeures de la nation. Car, dit-il, il y a beaucoup de mauvaise foi et le pays est en guerre. C’est pourquoi, annonce-t-il » il faut analyser tous les contours « , car l’élite malienne ne prend pas conscience de la gravité de la situation que traverse le pays. « On se rend compte qu’au Mali un segment a failli. Et c’est la société civile. Puisque la grande majorité est politisée, aussi les religieux ont basculé dans la politique « . Et d’ajouter : « Si nous voulons soigner le Mali, il est important de bâtir une nouvelle société civile autonome et indépendante « . A cet effet, il a cité l’exemple du Sénégal où la société civile s’est réunie comme un seul homme pour changer les choses sous l’ancien Président du Sénégal, Abdoulaye Wade.
En plus, Professeur Issa N’diaye a souligné que la nouvelle société civile, dont il est question, doit se pencher sur les préoccupations nationales et proposer des solutions maliennes en phase avec les réalités du pays. D’ailleurs, confirme-t-il, ses membres sont à pied d’œuvre pour l’organisation du Dialogue citoyen au niveau des communes et des cercles afin de discuter et de proposer des solutions durables.
Il a, par ailleurs, relevé qu’il y a trop d’ingérences extérieures dans la résolution de la crise malienne. Ajoutant que la nouvelle société civile travaillera avec les vrais patriotes qui ne sont d’aucun bord politique. Il a conclu que les membres, de la nouvelle plateforme de la société civile réfléchissent pour donner un nom à l’organisation.
O.B
Source: l’Indépendant