Au Mali, les marchés céréaliers se sont caractérisés, durant la semaine du 9 au 15 septembre 2019, par une stabilité relative des prix, marquée par de rares et légères fluctuations par endroits, a appris l’AMAP de source officielle.
Le directeur général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence, Boucadary Doumbia, lors d’une conférence de presse, organisée, jeudi, en collaboration avec le ministère de l’Industrie et du Commerce, a précisé que la persistance de la menace sécuritaire pourrait perturber le fonctionnement des circuits commerciaux.
Cette rencontre avec la presse avait pour objectif de donner des informations aux consommateurs sur la tendance des prix moyens à la consommation des produits de première nécessité durant la période allant du 9 au 15 septembre 2019.
A cet effet, le patron de la DGCCC a indique que, dans les capitales régionales et le district de Bamako, les différentes catégories du riz local ont été vendues entre 350 et 500 Fcfa le kilo. Le prix moyen, au niveau nationa,l étant de 389 Fcfa le kilo. « Le stock de riz sous douane est de 457 tonnes, contre 666 tonnes la semaine passée », a précisé M. Doumbia.
Durant la même période, le mil a valu entre 100 et 175 Fcfa/Kg. Il oscillait entre 150 et 270 Fcfa le kilo. Le directeur général de la DGCC a révélé que le sorgho a été écoulé à des prix variant entre 150 et 250 Fcfa/Kg.
Concernant les autres denrées de première nécessité, le sucre a été vendu au détail entre 350 et 500 Fcfa/kg. Le prix moyen, au niveau national, était de 452 Fcfa/kg, contre 465 Fcfa/kg l’année passée. Les stocks au niveau des grossistes ont été estimés à 29.144 tonnes.
Quant au lait en poudre, son kilogramme a été vendu entre 1.800 et 3.125 Fcfa. Son prix moyen, au niveau national, était de 2.253 Fcfa, contre 2.248 Fcfa/kg il y a une année.
Boucadary Doumbia a poursuivi en donnant des éclaircissements sur le prix du litre d’huile au détail qui est compris entre 600 et 850 Fcfa, contre 600 et 800 Fcfa, la semaine dernière. Les stocks d’huile disponibles auprès des principaux grossistes sont estimés à 1.793 litres.
Il a ajouté que la farine de blé est cédée à des montants variant entre 250 et 400 Fcfa/kg, depuis la semaine passée. Le prix moyen national est de 345 Fcfa/kg, contre 344 Fcfa/kg l’année dernière. Les stocks disponibles sur le territoire sont évalués à 8.602 tonnes dont 6.600 tonnes au niveau des unités industrielles. Ce stock couvre 59 jours de consommation nationale.
Il faut noter que le kg de viande avec os a été vendu entre 1.900 et 2.500 Fcfa dans notre capitale, à Kati et dans les capitales régionales soit un prix moyen de 2.061 Fcfa/kg.
Il faudrait, par ailleurs, signaler que les prix moyens à la consommation des autres produits sont restés stables par rapport au mois passé sauf pour l’aliment bétail qui a augmenté de 2% dont le sac varie de 5.750 à 9.000 Fcfa. Le tarif moyen national de l’aliment bétail est de 7.639 Fcfa, contre 7.513 Fcfa le mois dernier.
Le DGCC a conclu en précisant que, « comparativement à la même période de l’année passée, les prix moyens des produits ont connu une diminution, sauf le lait en poudre et la farine de blé qui sont restés stables ». Quand aux stocks disponibles sur le territoire, le riz couvre 19 jours de consommation, le sucre (144 jours), le lait en poudre (46 jours), la farine de blé (59) et l’huile alimentaire (21 jours).
Boucadary Doumbia a souhaité la mise en place de lois et mesures visant à inciter les commerçants à se conformer davantage à la législation en vigueur.
FC/MD
(AMAP)