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Producteur et propriétaire de ses moyens de production : Boubacar Yalcoué emboite le pas…

Fondateur et directeur de publication du journal ‘’Le Pays’’, Boubacar Yalcoué a procédé le dimanche 6 mars au lancement d’un groupe de Medias doté de ses propres moyens de production, et logé dans un immeuble imposant. Les infrastructures du groupe de presse le Faso sont en place, le défi à relever reste le bon fonctionnement par des ressources humaines de qualité et une bonne gestion.

Le siège du groupe de media est constitué en plus de la rédaction du quotidien « Le Pays », qui n’est plus à présenter, d’un studio de la « Radio Faso- FM » dont la fréquence est attendue, selon le promoteur, et d’un autre studio pour la radio web, « Fasomali.com ». Le plus important pour la presse écrite reste sans doute l’imprimerie dont le journal s’est dotée, et qui reste ouverte, à d’autres clients, comme les journaux de la place, en plus d’assurer le tirage du quotidien « Le pays », indique le promoteur Boubacar Yalcoué. Des responsables de presse invités étaient présents lors de cette cérémonie de lancement, qui a été agrémentée par un match de football marquant le démarrage de rencontres pour une coupe parrainée par le journaliste Boubacar Yalcoué. Le jeune entrepreneur vient de faire un pas dans la marche vers l’indépendance de la presse, qui reste tributaire des moyens de production, tel le fonds qui manque le plus. La presse malienne a du chemin pour sortir du capitalisme ambiant où le personnel n’est pas actionnaire dans l’entreprise, et où l’entreprise n’est pas propriétaire de l’imprimerie. On voit aujourd’hui que quelques journalistes promoteurs font l’effort, en tant que producteurs, d’être également propriétaires de leurs moyens de production. Il s’agit d’un passage obligé sans lequel l’indépendance économique de la presse, essentielle pour la liberté d’expression, est vouée à l’échec. Beaucoup d’entreprises de presse échouent à faire face aux frais d’impression qui coutent les yeux de la tête aux journaux sous nos cieux. La capitale Bamako foisonne d’imprimerie mais paradoxalement leur nombre impacte peu sur les coûts d’édition des journaux. Vivement donc de nouvelles imprimeries, mais il faut aller au-delà en mettant en place des centrales d’achat, des réseaux de dépositaires et de distributeurs. Pour assurer la transparence dans la gestion, il faut arriver à séparer les fonctions d’impression et de distribution (dépositaires, distributeurs). B. Daou

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