Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Procès Hariri : des accusés absents mais des victimes bien présentes

PORTARAIT GEANT ANCIEN PREMIER MINISTRE ASSAssine rafic hariri rue beyrouth

Les Libanais espèrent la vérité du Tribunal international spécial pour le Liban qui a commencé à siéger près de La Haye aux Pays-Bas. Quatre membres du Hezbollah sont jugés, accusés de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hairiri en 2005. Ces derniers ne sont pas au tribunal et les audiences se déroulent comme si les accusés n’existaient pas.

Avec notre envoyé spécial à La Haye,

Le banc des accusés est resté vide dans la salle d’audience jeudi 16 janvier puisque Salim Ayyash et Mustafa Badreddine, ainsi que Hussein Oneissi et Assad Sabra sont toujours en fuite. Et le Hezbollah dont ils sont membres n’a aucune intention de favoriser leur arrestation ou leur reddition.

Le Tribunal spécial pour le Liban est une émanation du système judiciaire libanais et se base sur le droit libanais qui autorise les procès par contumace. Mais l’absence des quatre accusés n’a pas empêché le procès effectivement d’entrer dans le vif du sujet dès le début de l’audience. Le procureur a retracé pas à pas le déroulement des évènements du 14 février 2005 à Beyrouth et l’attentat d’une violence inouïe qui a coûté la vie à Rafic Hariri et à 21 autres personnes. L’accusation, en épluchant patiemment les communications téléphoniques des quatre terroristes présumés, a ensuite cherché à montrer la préparation minutieuse de cet assassinat. Planifié des mois à l’avance à l’époque où Rafic Hariri était encore Premier ministre.

Des victimes et des rescapés des attentats présents à La Haye

Beaucoup de Libanais sont effectivement présents au tribunal pour cette première journée de procès. Ils disent tous vouloir la lumière et voir les vrais responsables enfin désigner. Les victimes et leurs familles étaient aussi présentes : huit d’entre elles les représentaient d’ailleurs au sein même de la salle d’audience dont Saad Hariri, le fils de l’ancien Premier ministre. Mais de l’avis de certains, même si Salim Ayyash et Mustafa Badreddine sont présentés comme les organisateurs de l’attentat, ce ne sont malgré tout que des exécutants et leurs absences éloignent l’espoir de connaître l’identité des commanditaires de l’attentat grâce à ce procès.

rfi

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance