Six candidats sont en lice pour la présidentielle du 22 juin. Mohamed Ould Abdel Aziz, le président sortant, ne fait pas partie de la course : la Constitution lui interdit de se représenter pour un troisième mandat.
Le ministre mauritanien de la Défense, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, est le dauphin du président sortant. Ce militaire de carrière, âgé de 62 ans, promet de consolider l’unité nationale en répartissant de manière équitable les richesses nationales. Il souhaite aussi réformer l’enseignement.
Face à lui, cinq opposants espèrent s’imposer pour un second tour. Parmi eux, Biram Ould Dah Ould Abeid, militant anti-esclavagiste, arrivé deuxième à la présidentielle de 2014.
Ou encore l’ex-Premier ministre Sidi Mohamed ould Boubacar, qui a dirigé le gouvernement de transition de 2005 à 2007. Ancien ambassadeur aux Nations unies, ce candidat indépendant originaire du sud-ouest du pays est épaulé par le parti islamiste Tawassoul.
Quant à Mohamed Ould Maouloud, chef du parti de l’Union des forces du progrès (UFP), il est soutenu par l’opposant historique, Ahmed Ould Daddah.
Kane Hamidou Baba, candidat malheureux à la présidentielle de 2009, tente de nouveau sa chance. Porté par la coalition « Vivre ensemble », ce journaliste se présente comme l’homme de la rupture et promet de régler les problèmes de cohabitation nationale.
Autre candidat indépendant enfin : Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi, un haut fonctionnaire au Trésor mauritanien.
RFI