Les élections présidentielles arrivent à grands pas. L’Alliance pour la démocratie au Mali, Parti africain pour la justice et la solidarité (Adema-PASJ) ne se décide toujours pas. Pis, elle courtise ses anciens camarades, aujourd’hui à la commande du pays ou dans l’opposition, mais sous une autre bannière.
« Sur la route de la trahison, il n y’a que le fleuve de la honte à traverser », a dit F. Mitterrand. A l’Adéma, la trahison est la chose la mieux partagée, selon Adama Konaté, secrétaire à l’organisation de la section de Bankass. Il s’insurge contre l’inertie du parti, résultat d’une bivalence apparente des responsables du PASJ. Ce qui n’honore pas le parti.
Quand IBK quittait le parti, c’était par suite d’une trahison.
Aujourd’hui, ceux qui ont comploté contre lui sont entrain de roder autour de lui et solliciter sa bénédiction. C’est le même cas qui est arrivé à Soumaila Cissé et Soumeylou Boubeye Maïga. Ils ont été chassés hors parti. Ceux qui ont orchestré cette manœuvre cherchent aujourd’hui leurs faveurs et leur amitié. Il faut quitter l’Adema-PASJ pour être bien apprécié. Dommage ! poursuit-il.
Le Pr Dioncounda Traoré, sachant tout cela, refuse d’être leur candidat, puis qu’à l’Adema on dit ce qu’on ne fait pas et on fait ce qu’on ne dit pas. Les chefs du parti savent trahir.
Le secrétaire à l’organisation de Bankass conclut : « si dans les jours qui suivent, les responsables de l’Adema-PASJ ne se prononcent pas, nous ne les reconnaîtrons pas comme chefs ! ».
Levy Dougnon
les echos