Il est modestement installé dans un bureau moins spacieux que celui auquel pourrait prétendre un président directeur général d’une entreprise qui se porte comme un charme avec une salle d’audience (encore moins grande) pour des discussions sérieuses avec des partenaires stratégiques. Le président directeur de la Pharmacie populaire du Mali (PPM), Mamady Sissoko, puisqu’il s’agit de lui, est un jeune cadre stylé, aux méthodes policées, mais surtout à l’argumentaire solide, quel que soit le contexte de la discussion parce qu’il n’est pas du genre à dorer la pilule.
Il garde un temps d’avance sur nombre de ses contemporains, en termes d’organisation dans le travail, de pragmatisme, d’initiatives novatrices mais surtout d’efficacité. Il faut le pratiquer pour mieux l’apprécier. Ses collègues de travail approuvent sa méthode puisqu’il ne cherche pas à imposer son point de vue aux autres. Il est certes le grand boss, mais il a suffisamment de recul pour bien manager les hommes parce qu’il a été directeur adjoint du Centre hospitalo-universitaire (CHU) du Point G avant d’être directeur général du même établissement. Ancien directeur général adjoint de l’Institut d’ophtalmologie tropical d’Afrique (IOTA), où il apporte des innovations majeures dans la gestion, ce gestionnaire hospitalier se sert de son background pour tirer le meilleur de tout le monde. Mais il reste très exigeant sur le plan professionnel parce qu’il est de ceux qui ont compris que seul le travail paie.
B. D.
Source : L’ESSOR