Au fur et à mesure que l’on approche du 8 octobre 2017, date de l’élection du président de la fédération malienne de football, le candidat Mamoutou Touré continue d’en appeler au consensus pour mettre fin, à ses yeux, la crise qui secoue le football malien depuis quelques années.
Dans moins de deux semaines les acteurs et amateurs du ballon rond connaitront le nom du nouveau président de la fédération malienne de football. En attendant le candidat de la liste « Agir pour rebâtir » se dit confiant au vu de la tournure de la campagne des différents protagonistes qui n’a pas été aussi violente comme par le passé. Aux dires de Bavieux cela explique sans doute le caractère responsable des deux candidats et surtout de l’ensemble des membres de sa liste.
Ainsi depuis le début de la campagne les deux candidats ne se sont pas lancé des attaques incendiaires ou autres déclarations fracassantes par presse interposée contrairement aux autres années passées. Mieux les membres de ces deux camps ont opté pour la politique de l’apaisement des esprits afin certainement de gouverner sans difficulté majeur au cas où les uns ou les autres sont élus à l’issu du scrutin du 08 octobre prochain. Pour celui qu’on appelle le « Soldat » Bavieux l’attitude responsable des deux candidats n’est pas une surprise avec le retrait du président sortant de la course à la présidence de la fédération malienne de football. « C’est pour cela que j’avais proposé et que je continue de proposer au candidat Salaha Baby un schéma pour qu’on se retrouve afin de constituer un comité exécutif consensuel après le retrait de Boubacar Baba Diarra » a-t-il indiqué.
Pour le candidat Mamoutou Touré, le seul schéma efficace pour conjuguer au passé cette guéguerre qui n’honore personne. « Pour moi seul le consensus peut nous offrir un nouveau départ dans le développement du football malien. Un véritable pas vers le dénouement de la crise qui n’a que trop divisé la grande famille du football malien depuis quelques années » a-t-il ajouté. Et celui qui se fait appeler par ses partisans le « Soldat » croit toujours que son appel sera entendu par le camp opposé dirigé par Salaha Baby. D’ailleurs il a tenu à rassurer qu’il ne voit aucun obstacle à la bonne marche de ce schéma pour éviter tout conflit qui puisse encore nous conduire au-delà de nos frontières avant le 8 octobre 2017.
Du coup le responsable de l’As Réal de Bamako a promis de faire tout son possible pour trouver la formule idoine afin de fumer le calumet de la paix entre protagonistes du football malien. Si les deux camps n’arrivent pas à accorder leurs violons d’ici le jour J, Mamoutou Touré espère bénéficier la confiance de la majorité des membres votants. «Si je suis élu président, mon premier défi sera l’unité de tous les protagonistes du football malien. C’est pourquoi, je vais réunir tout le monde pour qu’ensemble, nous regardions dans la même direction » a conclu Bavieux. Une chose est claire et quelque soit le vainqueur, le futur président de la fédération malienne de football est condamné à tendre la main à tous les acteurs pour mettre fin définitivement à la crise qui a secoué le sport roi depuis quatre ans.
Abdoulaye Konaté