A la suite de notre article : « PRATIQUES DANGEREUSES ET INSECURITE DES POPULATIONS : Quand SHELL Mali ne respecte pas les normes» publié le 13 Octobre 2015, Vivo Energy Mali a envoyé un droit de réponse à notre rédaction dans lequel ne figure aucune réponse par rapport aux questions soulevées dans le dit article. En effet, dans cet article, nous avions posé une problématique plus qu’inquiétante qui est la présence d’une station Shell dans le marché de Bacodjicoroni mettant en danger la vie des milliers de personnes de ce quartier.

Le professionnalisme dans le travail tant mis en évidence dans ce droit de réponse aurait du être effectif au moment où le journaliste  appelait pour  avoir les informations appropriées au lieu de le manifester après la parution de l’article.

La logique intellectuelle aurait voulu que les responsables de Shell Mali, dans leur droit de réponse, nous disent quelle autorisation ils disposent pour ouvrir une station dans un marché, émanant de quelle autorité et surtout de nous expliquer comment ils comptent et peuvent protéger la vie des populations nombreuses dans le marché en cas d’accidents ou d’incendie malgré l’exiguïté de la station Shell de Bacodjicoroni.  Avec le contexte actuel de notre pays ou le terrorisme vit ses heures de gloires, n’importe qui peut mettre le feu ou créer un incendie pour causer le maximum dégât possible et si cela devait arriver un jour, ça sera un tsunami sur le quartier de Bacodjicoroni tout entier d’autant plus que cette station Shell fait face à une station d’une multinationale en plus d’être dans le marché. Et les autorités qui ont délivré cette autorisation seraient les seules et uniques responsables. Face à cette réalité nous nous la question de savoir si Shell Mali n’a pas usé des dessous de table pour obtenir cette autorisation afin de s’installer dans le marché de Bacodjicoroni mettant en danger la vie de milliers de personnes à la ronde. Question de concurrence ? Nous y reviendrons plus en détail dans nos prochaines éditions. A suivre donc !

Moussa KONDO

Source: L’Express de Bamako