Il a été constaté ces derniers temps que certains enseignants ne reculent devant rien pour se faire de l’argent.
Avant les enseignants profitaient des cours privés souvent ils vendaient des documents pour avoir un peu plus d’argent en dehors de leur salaire. De nos jours, certains ont un nouveau moyen de renflouer leurs poches. Pour cela, ils démarchent des élèves du secondaire, notamment des lycéens des écoles professionnelles, qui veulent transférer d’un établissement à un autre.
Ainsi, ces enseignants prennent dix mille (10 000) à quinze mille (15 000) francs avec les promoteurs des établissements pour lesquels ils roulent. D’autres parmi eux se permettent aussi de soutirer des sous aux parents d’élèves à cet effet pour diligenter le transfert de leurs enfants.
C’est dire qu’aujourd’hui, tous les moyens sont bons pour se faire de l’argent. La conscience professionnelle n’existe pas dans le vocabulaire de bon nombre d’enseignants. Peut-on dire à ces genres d’enseignant de se charger de l’éducation d’un enfant ?
Aminata Sanogo