Depuis le 10 janvier 2015, une crise aigue et sans précédent secoue le football malien. Une situation imposée par le président d’alors, Baba Diarra soutenu par des larbins et des mafieux à travers des violations flagrantes des statuts et règlements de la FEMAFOOT érigées comme mode de gestion. Pour se faire le tribunal arbitral du sport ordonne au Comité d Normalisation de se convoquer les membres convoqués le 10 janvier 2015 à la prochaine assemblée générale ordinaire en ces points 70 et 71 de sa sentence du 15 novembre 2018. Et le point 7 du dernier paragraphe de la sentence est clair et précis
Malgré de multiples médiations menées par le comité national olympique et sportif du Mali, l’Assemblée nationale, la CAFO, l’union des jeunes musulmans, le président Dioncounda Traoré, Mahamoud Dicko, Cheick Ousmane Madani Haidara, le rappel à l’ordre du président de la république, Ibrahim Boubacar Keita, le protocole d’accord dit ‘’Comité Empé’’, le TAS à travers sa sentence du 4 octobre 2016, le président du comité exécutif d’alors est resté sourd jusqu’à la fin de son mandat le 8 octobre 2017. Aussi il fut relayé par ses larbins et les mafieux qui le soutenaient et qui croyaient leur heure arrivée du 9 octobre au 10 janvier 2018. Ce qui plongea le football malien dans une crise aigue sans précédent au vu et au su des plus hautes autorités du pays. Après trois ans, dix mois et 15 jours, le TAS redemande de retourner à l’Assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015(qui n’a pu se tenir à cause de la violation de l’article 31. 3) pour une résolution définitive de cette crise.
Le règne de la terreur imposé par Boubacar Baba Diarra et ses larbins
Tout est parti de l’assemblée générale ordinaire(AGO) qui s’est tenue le 31 octobre 2015 où le Comité exécutif d’alors dirigé par Boubacar Baba Diarra avait introduit une demande de suspension à l’encontre d’un grand nombre de personnes physiques au motif que celles-ci avaient participé à une assemblée générale extraordinaire qui s’est déroulée le 30 Août 2015, en application de l’article 37 des statuts de la FEMAFOOT, sur convocation de plusieurs membres. Sans surprise cette AGO a finalement prononcé des suspensions à l’encontre des personnes en question, certaines ayant été suspendues à vie. M. Yeli a été suspendu de toutes les activités liées au football pendant une période de 10 ans.
Du coup la réaction de Yeli et consorts n’avaient pas d’autre choix que de saisir le Tribunal arbitral du sport(TAS) le 20 novembre 2015 en déposant une déclaration au Greffe dudit tribunal. Et le 4 octobre 2016, le TAS leur donne raison en déclarant que l’assemblée générale ordinaire du 31 octobre 2015 est nulle faute d’avoir été convoquée régulièrement et les décisions y adoptées sont nulles et de nul effet. Aussi il ordonne au Comité exécutif de la fédération malienne de football de convoquer une nouvelle assemblée générale en respectant ses propres statuts et règlements.
Cette assemblée devra se tenir au plus tard le 30 novembre 2016 et devront figurer à l’ordre du jour de cette Assemblée générale, outre les points énumérés à l’article 32.2 des statuts, la confirmation des membres du CE désignés provisoirement avant le 10 janvier 2015(ndlr : ils étaient au nombre de 9 qui avaient été coptés au sortir de l’assemblée générale élective du 8 octobre 2013) ; la révocation de Yeli Sissoko en tant que président de la commission centrale des finances(CCF) ; la suspension de tout autre personne physique ou membre ainsi que les questions inscrites par les membres en conformité avec les détails stipulés à l’article 31.2 des statuts de la FEMAFOOT. La convocation devra être établie sur la base de la liste des membres convoqués à l’assemblée générale du 10 janvier 2015.
Notons que cette assemblée n’a pu se tenir faute de quorum nécessaire. Ce qui est contraire à l’article 34 qui exige la présence effective de la majorité absolue (50% +1) des membres votants. En effet sur les 55 membres votants, seuls 26 étaient dans la salle et 29 membres ont boudé la salle suite au refus du président d’alors de faire accepter Yeli Sissoko et Gaoussou dit Pah Sylla dans la salle malgré l’injonction de la FIFA.
La Mutation