Par 50 ans d’existence, s’agissant de 50 ans d’activités, de coopérations et d’engagements « utiles » en faveur de la démocratie, de la justice sociale, et de l’Etat de droit au Mali, rappelle dans son discours le représentant résidant de la FES au Mali.
Partant du propos de M. Christian Klatt, un programme de relance a, courant les années 1972-1973 (période de sécheresse au Mali), vu le jour. Il s’inscrivait dans la promotion des principes coopératifs que la FES appuyait dans la région de Mopti à travers la coopération des pêcheurs, les formations, l’éducation et l’information. Selon le représentant, il s’agissait aussi, via ledit programme, d’intensifier les activités de la FES au Mali : l’organisation des acteurs de la pêche, la commercialisation du poisson, la mise en place des coopératives, les actions sociales (santé, éducation, etc..), la formation des agents de développement communautaire.
Quant à l’éclosion des libertés, notamment d’association et d’opinion de 1980 à 1990, la FES a joué un rôle « prépondérant » dans l’accompagnement des acteurs sociopolitiques maliens en faveur de la démocratie multipartite, a-t-il rappelé. Et de préciser que des efforts ont été fournis de 1990 à 2000 pour le renforcement des capacités des travailleurs quant à leurs rôles et responsabilités dans le monde d’emploi. Des activités qui, selon lui, ont été menées dans toutes les régions du Mali ainsi que dans certains cercles. Durant cette période, ajoute Christian, des activités de soutien aux initiatives des organisations féminines et de jeunes (UNFM, UNJM) ont eu lieu. Sur les missions menées, figure, selon lui, l’accompagnement des initiatives des couches socioprofessionnelles en faveur de la citoyenneté, des droits de l’homme et des libertés. Rappelant d’importants rôles joués en faveur de la démocratie malienne par la FES Mali, le représentant a expliqué les processus de création de la démocratie multipartite après la chute du régime de Moussa Traoré en mars 1991, les crises politiques nées à la suite de l’annulation des élections législatives en 1997 ayant occasionné la création d’un grand mouvement d’opposition, voire la décennie caractérisée par la rébellion touareg dont il fallait une table-ronde…
En matière électorale du pays, la structure se félicite du renforcement des capacités des organisations de la société civile, des partis politiques, des agents électoraux, et la sensibilisation des citoyens. S’ajoutent à cela, l’appui des acteurs de protection et de défense des droits de l’homme, la table-ronde des partis politiques (apaisement du paysage politique pour des élections pacifiques et inclusives), les réunions et consultations populaires pour la résolution des différentes crises du pays et le rétablissement de la paix au Mali, confie le représentant de la fondation allemande au Mali. De 2000 à 2010, dit-il, le Mali considéré comme modèle démocratique en Afrique subsaharienne s’est effondré dans l’injustice sociale, l’inégalité et le non-respect des principes démocratiques. En vue de promouvoir la paix, la sécurité ainsi que l’intégration régionale, des actions ont été menées par la FES Mali, annonce son représentant.
Se fiant aux mots de qui, la structure allemande a, de 2010 à nos jours, aussi posé d’autres actions allant dans le sens de la démocratie, la paix, la sécurité, la citoyenneté, la formation des travailleurs notamment des hommes de médias…L’évènement a été également marqué par la présentation des photos des quarante ans d’activités, celle des témoignages, et des exposés du responsable sur l’origine de la Friedrich-Ebert Stiffung, ses multiples missions.
Mamadou Diarra
Source: Le Pays– Mali