Dans le cadre de la mise en œuvre des programmes d’investissements prioritaires (PIP), intégrant la création d’opportunités d’emplois, la promotion du travail décent et l’assistance dans la mobilisation de ressources, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et le secrétariat du G5 Sahel, étaient en conclave, hier autour des mandats de l’OIT membres du G5 Sahel avec le slogan » vers plus de justice sociale : façonner l’avenir du travail en Afrique « . L’objectif de la réunion était de présenter le projet et échanger avec les différentes parties pour recenser leurs attentes.
Le projet mandats de l’OIT membres du G5 Sahel intègre le travail décent dans leurs programmes d’investissements prioritaires (PIP) mis en œuvre pour la période de novembre 2019 à décembre 2020 avec une enveloppe d’environ 590 millions de FCFA. Soit un million de dollars.
Il couvrira le Mali, la Mauritanie et le Niger. Sont bénéficiaires de ce projet, outre le secrétariat du G5 Sahel, les organisations syndicales et d’employeurs, les gouvernements et les autorités locales du pays, les structures d’appui au développement.
Il s’agit pour ce projet de développer les compétences des structures d’appui local dans le domaine des travaux verts et infrastructures hydraulique ; renforcer le secrétariat et les partenaires sociaux du G5 Sahel dans la mise en œuvre du programme d’investissements prioritaires (PIP). Mais aussi de renforcer les capacités des communautés et les institutions pour réhabiliter et construire les infrastructures par l’approche HIMO tout en renforçant les connaissances des mandats et partenaires techniques et financiers sur la thématique » emploi, paix et résilience « .
A cet effet, les axes d’intervention du projet s’articuleront autour du renforcement des capacités des pays membres du G5 Sahel pour contribuer à la mise en place du programme d’investissement prioritaire et d’évaluation d’impact des projets sur l’emploi.
Le projet travaillera aussi sur le partage des connaissances sur la contribution des programmes d’emploi pour la paix et la cohésion sociale dans le sahel, développer des chaines de valeur, le cadre de concertation et de dialogue et la construction et réhabilitation d’infrastructures.
Pour la coordinatrice nationale du RBSA- G5 Sahel, Aïssata Diodo Dia, l’approche méthodologique est basée sur une planification participative et flexible qui prend en compte les besoins des bénéficiaires et crée des synergies entre les différents acteurs pouvant contribuer à sa mise en œuvre. Le programme intégré s’inspire de l’approche JPR (Jobs for Peace and Résilience) qui signifie » travail pour la paix et la résilience » et alignée sur les priorités nationales et sous régionales. Ce projet, poursuit- elle, permettra de développer une stratégie du BIT pour le Sahel en cohérence avec celle des Nations Unies à laquelle il adhère et des propositions de projet de coopération technique (XBDC) pour le Sahel.
Une occasion pour le conseiller technique principal intégration du travail décent dans les programmes d’investissement prioritaires du G5 Sahel, Ahmadou Tidiane Guisset, de mettre l’accent sur les acquis de l’OIT, ses expériences dans les régions du Sahel. Il précise que le BIT œuvrera pour la mobilité des ressources et aussi pour que les projets soient rentables.
Il ressort des explications du coordinateur du comité national des actions du G5 Sahel- Mali, Hamidou Chérif Bah que sa structure entend se bâtir sur les acquis et les actions en cours et contribuer davantage à réduire la vulnérabilité socioéconomique dans les pays.
F. Mah Thiam KONE
Source: l’Indépendant