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Pour la paix et la réconciliation nationale : Pourquoi pas Mohamed Ag Erlaf à la primature ?

Nombreux sont nos compatriotes qui susurrent déjà avec ce titre. Cependant, rien ne vaut la paix. Cet homme, avant, avait pris les armes pour se faire entendre. Par finir, il est revenu à la raison. Aujourd’hui très écouté, craint, accepté et estimé, il peut et doit parvenir à jouer le rôle primordial d’interface pour le retour de la paix et favoriser la réconciliation nationale. Pourvu qu’il ait la confiance des plus hautes autorités.

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La politique, c’est pour conquérir et gérer le pouvoir. A cet effet, si Moussa Mara devrait quitter la primature, il est normal qu’elle échoit dans les mains du RPM. Sans hésitation ni murmure. Mais, la situation actuelle de notre pays nous impose d’autres visions. Ainsi, il nous faut faire beaucoup plus de sacrifices, de concessions afin que le pays puisse se sortir de la gadoue.

La confiance placée en IBK dépasse le jeu et l’espérance politiques. Il en a certainement conscience. Il doit alors être convaincu que l’avenir radieux du Mali passe par sa réussite. A cet effet, il ne doit nullement pas être complaisant devant qui que ce soit pour asséner ses vérités.

Alors, l’heure n’est point au jeu trouble politique mais à chacun et tous pour la patrie. Pour ce faire, l’exemple du Niger doit nous inspirer à laisser la primature entre les mains d’un ancien de la rébellion qui jouit d’une réelle capacité d’approcher les points de vue des uns et des autres.

Alors, à notre entendement, Mohamed Ag Erlaf est l’homme idéal d’une telle situation. Très respecté et respectueux du Nord au Sud, Ag Erlaf possède la coudée franche pour réussir cette mission. Certains diront qu’il participe aux différentes négociations. Etre responsable et avoir une responsabilité sont différents, à notre entendement.

Aujourd’hui, le Mali a beaucoup tenté mais cette expérience reste encore un tabou. Puisque le cas Mohamed Ag Hamani répondait à une autre alternative pour ATT.

Avec une marge de manœuvre très grande, Ag Erlaf doit pouvoir répondre à l’attente des Maliennes et des Maliens. Puisqu’il pourra mettre fin aux ignominies des occidentaux qui pensent que les touaregs sont délaissés dans notre pays. Ensuite, avec son propre carnet d’adresse et son expérience, il est capable de faire bouger les nombreux obstacles qui jonchent le chemin de la paix. Ayant la confiance des bailleurs de fonds, l’exemple (l’ANICT) qu’il gère, malgré les soubresauts, prouve à suffisance qu’il est l’homme « rebelle » qui peut nous sortir de ce tintamarre.

Les jours de Mara étant comptés, le président IBK doit mûrement réfléchir pour le choix du nouveau Premier ministre. Egalement, le président, comme il aime le dire « Le Mali d’abord », il doit pouvoir tenir le langage de la vérité avec son parti afin qu’il puisse mettre en exergue ses ambitions pour le Mali.

Sinon, il ne faut pas se leurrer, Alger s’annonce comme un échec. Après Alger, le réveil risque d’être brutal car la vérité n’a pas été dite au peuple. Mieux vaut tard que jamais !

Boubacar DABO

Source: Zénith Balé

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