« J’ai décidé de ne pas parler à la presse concernant l’investiture du nouveau président de la Transition. Parce que, je plaide déjà auprès des Chefs d’Etats pour obtenir la levée de la sanction qui pèse sur notre pays », a déclaré Aïssata Cissé dite Chato, à la va-vite, quand nous avions sollicité qu’elle réagisse sur la cérémonie de prestation du nouveau président de la Transition Assimi Goïta, au CICB, le lundi 7 juin.
En effet, le sommet extraordinaire de la CEDEAO, tenu à Accra au Ghana, le 30 mai dernier, était consacré sur la situation au Mali. A l’issu de ce sommet extraordinaire, les Chefs d’Etats de la CEDEAO, après avoir décidé d’accompagner le Mali, ont suspendu notre pays des instances décisionnelles de l’Organisation sous régionale. Emboitant le pas, la France a, à son tour, suspendu sa coopération militaire avec les Forces armées maliennes.
Suffisant pour engager des plaidoiries. C’est ce que la parlementaire élue à Bourem a compris comme d’ailleurs dans le passé.
Connue sur le plan international, disposant d’un large réseau, Chato plaide auprès des Chefs d’Etats pour faire comprendre la situation de son pays, lequel a plutôt besoin de solidarité que des sanctions ayant de répercussion directement sur les populations déjà fatiguées. On se rappelle que Chato n’est pas à sa première initiative quand il s’agit d’aider le Mali dans des situations difficiles.
En 2012, après le coup d’Etat contre le président ATT, c’était elle la vedette sur les plateaux de TV5 Monde et France 24 défendant le Mali contre les responsables de la rébellion touareg. Sa volonté de perpétuer cette démarche, à nouveau, auprès des Chefs d’Etats et des Organisations internationales mérite amplement salutation et encouragement.
O.M
Source : Miroir-Hebdo