Les responsables de la Fédération syndicale des boulangers et pâtissiers du Mali (FSBPM) ont décidé d’aller en grève de deux jours à partir de ce vendredi 1er février Selon le syndicat, cette cessation de travail vise à exiger une augmentation du prix de la baguette de pain (de 250FCFA à 300 FCFA). Le samedi 12 janvier 2019, les boulangers avaient prévenue d’une restauration dans les jours à venir du prix consensuel national du pain qui fixe à 300FCFA la baguette de 300 grammes et à 150FCFA celle de 150 grammes pour le consommateur.
« Il a été signé entre l’Etat, les boulangers et pâtissiers, les consommateurs, les détaillants et les livreurs courant 2016 un protocole d’accord du prix du pain pour Bamako et Kati qui fixe à 250F la baguette de 300 grammes et à 125F celle de 150 grammes pour le consommateur avec la promesse de redynamiser le cadre de la filière pain pour actualiser le prix.
De 2016 à nos jours rien n’a été fait dans ce sens à notre connaissance», a expliqué Amed Dembélé, secrétaire général de la Fédération syndicale des boulangers et pâtissiers du Mali (FSBPM). Il ajoutera que depuis plusieurs années, les Boulangeries et Pâtisseries du Mali sont confrontées à d’énormes difficultés liées à la mauvaise organisation du secteur avec à la clé la poussée des boulangeries et pâtisseries de façon anarchique.
« Ça fait des années que les boulangers sont dans les difficultés or, ils représentent 65% des industriels maliens. Après l’Etat, les boulangers sont les plus gros pourvoyeurs d’emplois au Mali. Il faut que le secteur soit sauvé. On ne va pas rendre le pain plus cher, mai rien n’a été fait pour que nous gardons le prix du pain à 250FCFA », selon Amed Dembélé.
Le republicain mali