Madame Touré Bara Koïta, en abandon de domicile conjugal vit depuis octobre dernier dans la famille paternelle à Fadjiguila, en Commune I du district. Vers 9H, le samedi 7 novembre dernier, son époux Mohamed Touré, de passage l’a vue en train de causer avec Bamou Kéïta et ses amis, réunis dans leur « Grin » (lieu de regroupement par affinité). Foudroyé par la jalousie, il se mit à la bastonner publiquement, lui occasionnant des blessures avant de déposer plainte au commissariat de police contre le groupe de jeunes pour détournement de sa femme. Mais quand ladite femme s’est présentée à la police, Bamou Kéïta, le chef de Grin précédemment placé en garde à vue, a recouvré la liberté et Mohamed Touré, craignant la prison est passé dans la clandestinité, ce que regrette son épouse.
Si Bamou Kéïta met à exécution sa menace de porter plainte devant le procureur contre le commissariat de police du 6ème arrondissement pour détention illégale et abus de pouvoir, alors on est parti de bon pour un imbroglio judiciaire. Car, il y a eu d’abord la plainte de Mohamed Touré contre le même Bamou Kéïta et les membres de son « Grin » pour séduction de sa femme, ce qui lui a valu d’être gardé à vue sans discernement. Madame Touré née Bara Koïta, l’autre actrice de l’affaire, partie au commissariat de police du 6èmearrondissement pour déposer plainte contre son mari pour coups et blessures volontaires, s’est désistée d’elle-même. A l’origine de cette montée de tension, la folie de jalousie de son mari Mohamed Touré, 42 ans domicilié à Fadjiguila. Il est en séparation de corps avec son épouse Bara Koïta depuis octobre dernier. Ils sont mariés depuis trois ans. Mais pour des raisons que nous ignorons, Bara a quitté son foyer et vit chez ses parents dans le même quartier.
Son mari continue de la fréquenter et passe souvent la nuit chez elle. Ce samedi 7 novembre courant, vers 9H, Mohamed de passage sur sa Djakarta voit son épouse en train de causer avec Bamou Kéïta et ses camarades de « Grin ». Sans chercher à comprendre, il arrête sa moto et se mit à lui administrer publiquement des coups de poing. Elle s’en tire avec des blessures un peu partout sur son corps. Mohamed ne s’arrête pas là. Il se présente au commissariat du 6e arrondissement pour porter plainte contre le groupe de jeunes et se faire délivrer une convocation qu’il vint remettre à Bamou Kéïta, le chef de « Grin ».
Venu pour répondre à la convocation, Bamou est enfermé sur le champ. Incitée à aller déposer plainte contre son mari à la police pour coups et blessures volontaires, Bara s’y rend, mais n’a pas voulu porter plainte. Toutefois à sa vue, son époux a pris peur et s’est enfui. Après ses explications, Bamou est mis en liberté et ordre a été donné de rechercher Mohamed pour le conduire au commissariat, ce qui a été fait. Mais il va s’évader à nouveau et passer dans la clandestinité, une situation que ne supporte plus Bara qui réclame son mari à la police car, elle n’a jamais porté plainte contre lui.