Depuis une semaine, les travailleurs de la Pharmacie populaire du Mali (PPM) ont fermé les portes de leurs bureaux. Leur objectif : faire partir le PDG.
Suite à certaines informations sur les réseaux sociaux et dans certains organes de presse, le secrétaire général du syndicat des travailleurs de la PPM a tenu à lever le voile sur les questions, en rencontrant la presse. Selon lui, des informations faisaient croire que c’est la direction de Bamako qui est la seule à être en grève. Les directeurs des régions ont tenu à être présents devant la presse.
Selon le représentant des directeurs régionaux, Dr. Zoumana Fané, ils ne sont plus avec la direction générale de la PPM gangrenée par la mauvaise gestion dans toutes ses composantes.
Et de réaffirmer qu’ils sont plus que jamais déterminés jusqu’à la victoire finale. L’occasion était opportune pur lui de présenter les autres directeurs régionaux Dramane Koné de Mopti, Ibrahim Dougnon de Kayes, Boubacar Koïta de Ségou.
Le secrétaire général du mouvement Amadou Sangaré a affirmé que le Syndicat national de la santé est venu s’imprégner de leur problème le jeudi 8 mars. Le secrétaire général du Syndicat national de la santé a exprimé son soutien aux travailleurs de la PPM. « Nous sommes arrivé à un point de non-retour », ajouté M. Sangaré.
La PPM est endettée à cause de la mauvaise gestion financière. Ses fournisseurs ont arrêté l’approvisionnement, les CS-Réf ne sont plus fournis en produits, car la PPM n’arrive pas à avoir les produits.
La dégradation du climat social, l’achat des produits périmés, l’achat des produits non nécessaires, entre autres, seraient des maux qui minent la PPM. « L’avenir de la Pharmacie populaire du Mali est menacé », a tranché M. Sangaré.
Tant que Dr. Moussa Sanogo restera aux commandes de la PPM, les travailleurs ne vont pas reprendre le service.
Faut il le rappeler, le PDG contesté de la PPM avait été relevé des hôpitaux Gabriel Touré et Point G pour mauvaise gestion.
Bissidi Simpara LA SIRENE