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PELERINAGE 2016 : La filière privée promet un bon Hadj

Cette année, la filière privée est décidée à donner une autre image au pèlerinage après le drame de Mina. Le coût du Hadj est fixé à 2 750 000 F CFA pour la filière privée.

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La filière privée, composée d’agences de voyages, a lancé le samedi 7 mai au gouvernorat du district de Bamako, l’édition 2016 du pèlerinage sur les lieux saints de l’islam.

La cérémonie a été présidée par le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo. A cette occasion, le représentant du gouverneur du district de Bamako, la coordonnatrice de la commission d’organisation de la filière privée (AMAVT), Mme Cissé Fatima Kouyaté, plusieurs responsables des agences de voyages organisatrices du pèlerinage, des guides religieux ont répondu présents.

Pour une bonne tenue du Hadj 2016, la commission d’organisation a jugé utile de commencer les préparatifs du Hadj à trois mois de la fin de la phase d’inscription. Pour 2016, le montant a payer pour se rendre à La Mecque est fixé à 2 750 000 F CFA contre 2,8 millions de F CFA pour 2015, soit une baisse de 50 000 F CFA.

Le Royaume d’Arabie saoudite est dans une dynamique de modernisation de l’organisation du Hadj. C’est pourquoi, il a pris un certain nombre de mesures pour améliorer les prestations du Hadj a laissé entendre le secrétaire général de la coordination, Hamidou Maïga.

C’est ainsi que pour 2016, le paiement des chèques pèlerins se fera via le système électronique. Pour cela, chaque organisateur devra disposer d’un chèque bancaire en Arabie saoudite pour effectuer les transactions nécessaires. « Ces nouvelles mesures exigent un changement de comportement et de méthode dans notre façon de faire« .

Pour M. Maïga, les changements sont évoqués au moment où le Mali est encore en retard  cette année dans les préparatifs par rapport au chronogramme donné par l’Arabie saoudite.

Mme le ministre a mis l’accent sur la nécessité de cohésion, d’entente, de collaboration entre d’une part les agences de voyages elles-mêmes et d’autre part entre la filière privée et l’Etat afin que le pèlerinage 2016 soit une réussite totale. « C’est du Mali qu’il s’agit« , a laissé entendre Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo. Elle a réaffirmé sa disponibilité à l’endroit des organisateurs du Hadj (la filière privée et gouvernementale).

La filière privée est décidée à donner une autre image au pèlerinage, après le drame de Mina. Pour 2016, l’Arabie saoudite a accordé un quota de 9000 pèlerins au Mali.

Notons que le coût du pèlerinage pour la filière gouvernementale s’élève à 2 625 000 de F CFA.

Amadou Sidibé

 

 

Un cahier des charges à respecter ?

Après les couacs des années précédentes dans certaines agences de voyages qui ont eu du mal à satisfaire leurs pèlerins, le ministère des Affaires religieuses et du Culte a décidé de revoir l’organisation du pèlerinage 2016 en instaurant un cahier des charges.

Se confiant à un de nos confrères, le ministre  des Affaires religieuses, a dit qu’il y a un certain nombre de réponses à satisfaire pour être éligible.« Il y a un décret  qui sera formalisé pour être éligible dans le pèlerinage« . Pour Thierno Hass Diallo, « n’importe qui ne pourra venir faire du n’importe quoi dans ce secteur qui bénéficiera d’un encadrement adéquat à tous les niveaux. Les agences tire-au-flanc des principes édictés ne seront pas admises. Car il n’y aura aucun laxisme à ce niveau, à cause des conséquences catastrophiques qui en découleraient pour la vie des pèlerins et pour l’image du pays. C’est pourquoi la Maison du Hadj bénéficiera de pouvoirs accrus dans de nouvelles prérogatives dans son management du pèlerinage« .

  1. S.

Source: lesechos

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