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PCC : Marche pacifique pour l’ouverture des classes

La Plateforme de lutte contre la corruption et le chômage (PCC), avec en tête son président Clément Dembélé, a organisé une marche pacifique allant du boulevard de l’Indépendance au monument de la Paix. C’était  vendredi, le 28 février 2020. Elle exige la réouverture des classes et la prise en charge de la doléance des enseignants par le gouvernement.

 

Selon les organisateurs, l’objectif de cette marche était de demander non seulement au gouvernement mais aussi aux enseignants de trouver un consensus pour le retour des enfants en classes.

Des milliers de personnes, étudiants, parents d’élèves, militants d’associations, des enseignants  ont pris part à cette marche pacifique. Sur les pancartes on pouvait lire : “L’Ecole pour tous”, “Ecoles fermées = Destin brisé”, “Ouvrez les classes, Mon droit c’est mon Ecole”, “Notre avenir = Notre école”.

Dans une déclaration pleine d’émotion et de sens, Fatoumata Diallo, élève de 9e année, s’est adressée en ces termes  à ses parents, aux enseignants et au gouvernement : “Nous, enfants du Mali, ne souhaitons plus avoir le sentiment d’être orphelins alors que vous êtes vivants. Nous refusons d’être abandonnés par le gouvernement du Mali alors que chaque membre est aussi un parent. Nous refusons d’être méprisés par les enseignants qui sont nos éducateurs. Laissez-nous rentrer en classe, laissez-nous réaliser nos rêves !”, a-t-elle clamé.

Dans son intervention Mme Hawa Sow, une parente d’élève,  sans détour, a invité le président de la République à s’impliquer personnellement pour mettre fin à cette crise qui paralyse l’école malienne.

“Nous demandons au gouvernement d’appliquer l’article 39 que les enseignant réclament. Cette grève n’a que trop duré. Nos enfants sont dehors depuis un certain temps. Nous pensons à leur avenir. La responsabilité est partagée, mais le dernier mot revient au président de la République et à son gouvernement”, a-t-elle indiqué.

“Quelle que soit la tendance entre le gouvernement et le Collectif des enseignants signataires, la dernière décision revient au gouvernement. Nous lançons un appel aux plus hautes autorités pour que l’école soit ouverte car c’est l’avenir des enfants qui est en jeu”, a ajouté Sékou Coulibaly, enseignant en service au Cap de Bougouni.

De son côté, le porte-parole du Collectif des enseignants signataires du 15 octobre 2016 Adama Fomba, a soutenu l’initiative de la Plateforme PCC. Selon lui, qui dit lutte contre la corruption et le chômage  dit l’application de la loi.

Le président de la PCC, Clément Dembélé, a ajouté que l’idée de cette marche est de demander au gouvernement, aux enseignants de rouvrir les classes afin d’éviter une autre année blanche.

“L’année dernière, nos enfants n’ont étudié que trois mois. Cette année, nous nous dirigeons vers la même année, une année blanche qui se cache derrière une année facultative. L’avenir du Mali, ce sont les enfants et le peuple malien attend de ses enfants des bâtisseurs, des enfants qui produisent pour l’avenir et non pas des chômeurs. Nous sommes venus demander au gouvernement d’accepter l’application de l’article 39 et nous demandons également aux enseignants  d’arrêter à partir de cette année des sorties intempestives. Nous ne voulons plus d’enseignants dans la rue”, a-t-il ajouté.

Selon les organisateurs cette marche sera organisée chaque vendredi jusqu’à ce que le gouvernement trouve une solution à la crise scolaire.

Awa Sogodogo

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