En marge du sommet de l’Otan en Angleterre, le chef de l’Etat français avait annoncé cette rencontre avec les présidents du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Tchad, Mauritanie et Niger) pour clarifier leur position sur la présence des soldats français dans leurs pays respectifs.
Le ton utilisé par Emmanuel Macron avait donné à son “invitation” les contours d’une “convocation” auprès de l’opinion ouest-africaine.
L’ancien ambassadeur de France au Sénégal, actuellement envoyé spécial pour le Sahel a été mandaté pour livrer les cartons d’invitation aux présidents du G5 Sahel. La date du 16 décembre avait été retenue mais l’attaque terroriste d’Inates, au Niger où 71 soldats ont perdu la vie a repoussé la rencontre de la clarification. Qui risque de connaître un énième renvoi compte tenu du deuil dans lequel le Niger est plongé après la mort d’une centaine de ses soldats à Chinegoder, dans la région de Tillabri, à 10 kilomètres de la frontière malienne.
Pour l’heure, cette hypothèse n’est pas encore soulevée, mais il ne serait pas surprenant de voir Mahamadou Issoufou renoncer à participer à cette rencontre suite à la tragédie que le Niger est en train de traverser, surtout que le décompte des morts déplorés par l’armée n’est pas encore terminé.