Version 1.0 du 19 Mai 2018
Dr ANASSER AG RHISSA, Expert TIC, Gouvernance, Sécurité et DD
Lettre ouverte en ligne adressée au Président du Mali, au Premier Ministre, au Président de l’assemblée nationale du Mali, au Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, au CSA, au Ministre des droits de l’Homme et de la réforme de l’état, au Ministre de l’administration territoriale et décentralisation, au Ministre de la réconciliation nationale, au Ministre de la défense, au Ministre de la sécurité et de la protection civile, au CNCA, aux partis politiques, aux groupes armés et d’autodéfense, aux régions incluant le district de Bamako et aux communes du Mali, aux notabilités de Bamako, du Mali et aux religieux du Mali, à tous les Maliens, à tous les Partenaires (ONU/MINUSMA, BARKHANE, …), au G5 Sahel et aux médias.
Je suis Dr Anasser Ag Rhissa, Expert TIC, Gouvernance, Sécurité et Développement Durable.
Je suis Expert Francophone du FIJEV, Forum International pour la Jeunesse et les Emplois Verts, sur les TICs (Technologies d’Information et Communication) au service du Développement Durable et de l’Economie Verte.
J’étais Expert consultant sur la méthodologie inclusive de la conférence d’entente nationale au Mali.
Je suis de la société civile, Président de l’ONG TILWAT International.
Je ne suis membre d’aucun parti politique et d’aucun mouvement armé ou d’auto-défense Malien ni d’ailleurs.
Chères sœurs et chers frères Maliens, l’heure est grave compte-tenu de la crise multidimensionnelle intense qui secoue notre pays et qui a atteint un extrémum.
Nous sommes tous interpelés et nous devons prendre nos responsabilités en contribuant à apporter les réponses idoines à cette crise qui n’a que trop duré, incluant, entre autres, des réponses aux aspects gouvernance, paix, institutionnels, sécurité, défense, développement, justice, réconciliation, sociaux, humanitaires.
Je suis très actif depuis le début de cette crise en proposant des solutions et des contributions pour y remédier, parmi lesquelles :
(1) la sensibilisation pour la solution à base de dialogue bien avant les négociations de Ouagadougou et les pourparlers inter-Maliens d’Alger : la rencontre, les 13 et 14 février 2014, avec certains mouvements armés (MNLA, HCUA, CPA, MAA dissident et MAA pro-Mali, …) et d’auto-défense (certains mouvements parmi ceux de CMFPR) pour leur sensibilisation au dialogue et la participation à ce dernier pour trouver la solution idoine à la crise dans le cadre d’un Mali Un et Indivisible SANS fédération ni confédération ni autonomie ou indépendance d’aucune partie du Mali,
(2) des contributions pour les pourparlers inter-Maliens d’Alger, en particulier, sur la feuille de route et la méthodologie inclusive à utiliser,
(3) des contributions pour la conception et la promotion de l’accord de paix (une lettre ouverte en ligne a été adressée, par mes soins, à la CMA et aux indécis pour expliquer les avantages de signer l’accord de paix et les inconvénients en ne le signant pas) ET pour la défense de l’accord de paix à travers des répliques à ses détracteurs,
(4) une passerelle sur internet et les réseaux sociaux (facebook, …) pour le dialogue, le vivre ensemble, la paix et la réconciliation entre Maliens : plusieurs contributions ont porté sur cette passerelle,
(5) des séminaires sur le vivre ensemble, la paix, la régionalisation, le MOC, les autorités intérimaires et le DDR. Certains de ces séminaires intègrent des éléments des forces de défense et sécurité du Mali, des mouvements armés et d’autodéfense du Mali, de la société civile, de la jeunesse et des femmes,
(6) des contributions en tant qu’expert consultant de la conférence d’entente nationale sur la méthodologie inclusive à utiliser et pour la promotion de la conférence d’entente nationale et la sensibilisation des acteurs, en particulier de certains chefs de l’opposition à travers des lettres ouvertes en ligne, pour rejoindre la conférence d’entente nationale,
(7) des milliers, de contributions sur l’accord de paix, dont des contributions sur la révision constitutionnelle,
(8) après mes tentatives de médiation à travers plusieurs lettres ouvertes en ligne, une contribution se basant sur mes appels, sur Africable et Energy Télévision, aux notabilités de Bamako et aux religieux afin d’assurer la médiation entre les camps du OUI et du NON à la révision de la constitution,
(9) mes contributions sur le sursis de la révision constitutionnelle par le Président de la République ET une proposition de la suite à donner au processus de cette révision, avec le leadership des notabilités de Bamako et des religieux du Mali qui devront organiser un forum inclusif de toutes les forces vives Maliennes pour dissiper les malentendus, décider du moment opportun pour le référendum constitutionnel.
(10) sous le leadership des notabilités de Bamako et des religieux du Mali proposer un forum inclusif de toutes les forces vives Maliennes pour dissiper les malentendus sur les élections 2018 et pour définir, en liaison avec les partenaires, un cadre sécuritaire idoine permettant d’organiser des élections 2018, transparentes et crédibles.
(11) en tant qu’entre autres, expert sécurité, j’ai proposé en ligne un front sécuritaire uni proactif pour lutter contre l’insécurité et le terrorisme afin d’organiser les élections 2018 (Présidentielle, …) transparentes et crédibles et d’éviter le chaos pour le Mali. Cette proposition a été adressée sous forme de lettres ouvertes en ligne au Président Malien, au Premier Ministre, aux citoyens, aux partenaires (ONU/MINUSMA, Barkhane, …). Elle a été publiée quatre fois dont la première publication datait du 19 novembre 2017.
(12) Dr Anasser Ag Rhissa a lancé, lors des émissions sur Africable, des 06 et 13 Mai 2018, auxquelles il a participé comme débatteur, des appels aux communautés Malienne et internationale (les partenaires, …), au Président Malien, au Premier Ministre Malien, au gouvernement Malien, aux Maliens ET aux candidats à la Présidentielle de 2018 au Mali, pour supporter et impulser ce front sécuritaire uni proactif ET être témoins de cette proposition. Il a rappelé le nombre de fois (quatre) qu’il a publié des lettres ouvertes en ligne portant sur ce front sécuritaire uni proactif.
POUR CES QUELQUES MOIS QUI NOUS SEPARENT DE LA PRESIDENTIELLE 2018 AU MALI, Dr ANASSER AG RHISSA RAPPELLE QU’IL EST ENCORE TEMPS DE REAGIR POUR GARANTIR LA SECURITE OPTIMALE AFIN DE TENIR DES ELECTIONS 2018, TRANSPARENTES ET CREDIBLES, ET D’EVITER LE CHAOS AU MALI.
Chers sœurs et frères Maliens, un nombre très élevé de Maliens, d’internautes, d’associations, d’ONGs, de membres de mouvements armés et d’auto-défense Maliens et de membres de la société civile Malienne, ont contacté Dr Anasser Ag Rhissa pour lui proposer de se présenter comme candidat à l’élection présidentielle de 2018 au Mali OU BIEN de proposer un programme passerelle, mettant le Mali et les intérêts des Maliens en avant, répondant aux besoins des Maliens et pouvant intégrer les programmes ou les projets des candidats à cette élection présidentielle 2018 au Mali.
Compte-tenu du poids financier imposant pour être candidat à l’élection présidentielle et pour le support de la campagne induite, Dr Anasser Ag Rhissa opte pour le deuxième choix : il propose un programme présidentiel passerelle, mettant le Mali et les intérêts des Maliens en avant, répondant aux besoins des Maliens et pouvant intégrer les programmes ou les projets des candidats à cette élection présidentielle 2018 au Mali.
Secoué par cette crise multidimensionnelle, le Mali a besoin que toutes ses filles et tous ses fils se réconcilient et s’unissent pour sa reconstruction durable dans un cadre sécurisé et en toute quiétude.
Pour ce faire, un programme présidentiel unificateur de société, appelé Programme Présidentiel Passerelle Unificatrice RésilientE 3PURE Nouvelle Gouvernance au Mali, 3PURE-NG-UN/NG-Mali, s’appuyant sur une nouvelle gouvernance participative et inclusive mettant en avant le bien-être, la paix et la sécurité pour tous et le renforcement de l’unité et de la cohésion nationales, est nécessaire.
Cette lettre ouverte propose une telle Passerelle Unificatrice et RésilientE 3PURE Nouvelle Gouvernance au Mali, 3PURE-NG-UN/NG-Mali (Unis et solidaires durablemeNt pour une Nouvelle Gouvernance au Mali), à laquelle les uns et les autres pourront contribuer.
Dr Anasser Ag Rhissa lance un appel à travers ce programme présidentiel passerelle, aux candidats à l’élection présidentielle 2018 au Mali, aux partis politiques, aux parties prenantes au processus d’Alger et à tous les Maliens, afin de s’approprier ce programme, de s’unir autour et d’en faire le leur.
Ce programme présidentiel passerelle est proposé comme programme communautaire présidentiel, support de la commission CVJR (Commission Vérité Justice et Réconciliation) et des missions régionales de réconciliation, pour contribuer à faire dialoguer les Maliens entre eux et à les réconcilier en les faisant travailler ensemble pour la reconstruction durable et pour l’unité du Mali.
Ce programme présidentiel Passerelle Unificatrice RésilientE 3PURE NOUVELLE GOUVERNANCE AU MALI est ouvert à tous, il pourra être géré, pour le compte d’un candidat à la présidentielle ou d’un groupe de candidats à la présidentielle, par toute personne ou toute entité Malienne ou tout groupement d’entités du Mali quelque soit leur(s) région(s) d’implantation.
Ce Programme Présidentiel, Passerelle Unificatrice RésilientE 3PURE Nouvelle Gouvernance au Mali, utilise l’intelligence collective et la mutualisation des ressources, des idées et des projets pour générer le programme définitif répondant aux besoins de tous les Maliens.
D’ores et déjà, je remercie les très nombreux internautes qui ont participé implicitement à sa rédaction à travers leurs contributions en réponse à des extraits de ce programme, que j’ai publiés sur internet et les réseaux sociaux de 2013 à 2018.
Après l’élan de solidarité manifesté pour le Mali, par ses partenaires et alliés, contre le terrorisme, chacun se pose ou est en droit de se poser la question suivante :
A quand une société solidaire, unie autour d’une même vision, traquant les gaspillages et le détournement des ressources à tous les niveaux et engagée dans une démarche de bonne gouvernance (axée sur la gouvernance participative et inclusive) et de développement équitable, durable, ouvert, résilient et solidaire, établi pour tous, sans exclusion, ni discrimination, tout en respectant l’unité nationale et les cadres juridiques, réglementaires et environnementaux ?
Les objectifs stratégiques du Programme Présidentiel Passerelle Unificatrice RésilientE Nouvelle Gouvernance au Mali, 3PURE-NG–UN/NG-Mali (Unis et solidaires durablemeNt pour une Nouvelle Gouvernance au Mali), sont la création des fondamentaux d’une telle société au Mali, avec comme objectifs stratégiques, d’ici 2038, de :
(1) contribuer significativement à la réduction de la pauvreté sous toutes ses formes (alimentation, santé, éducation et culture),
(2) de créer une société informationnelle, de services et connaissances, intégrée aux sociétés informationnelles africaine et mondiale, utilisant les TIC (Technologies d’Information et Communication) et la bonne gouvernance au service du développement durable, de la lutte contre la corruption, de la paix et de la sécurité,
(3) de fournir de l’énergie pour tous au Mali à travers les énergies renouvelables et la mutualisation des sources d’énergie aux niveaux sous-régional et régional,
(4) de disposer, au Mali, d’une intégration optimale aux niveaux sous régional (zone sahel autour du G5 Sahel et plus tard autour d’une fédération des états du sahel ou autour du sahel), régional et mondial.
Ces objectifs stratégiques vont concourir à créer de la valeur ajoutée pour les Maliens, entre autres, par la réduction significative, voire l’éradication, de la pauvreté et donc l’élimination des crises alimentaires cycliques, par le développement durable, par la lutte contre la corruption, par l’établissement de la paix et de la sécurité, par la création d’un patrimoine informationnel, de services et de connaissances, par la création d’infrastructure(s) (énergétique(s)) pour garantir l’énergie pour tous au Mali et par une intégration, sous-régionale, régionale et mondiale, optimale.
Ce programme appelle les Maliens à s’unir, comme UN seul Homme, pour une Nouvelle Gouvernance au Mali, axée sur le bien-être, la paix et la sécurité pour tous, dans le cadre d’un Mali, UN et Indivisible, SANS fédération ni confédération ni autonomie ou indépendance d’aucune partie du Mali.
Il interpelle les Maliens pour s’accorder sur une vision long terme dépassant les clivages politiques et mettant l’intérêt du Mali et des Maliens, sans exclusion ni discrimination, au centre des préoccupations.
Ce programme présidentiel passerelle peut intégrer toute initiative ou tout projet ou tout programme, des uns et des autres, utilisant la même démarche de gouvernance participative et de développement équitable, durable, ouvert, résilient et solidaire, pour tous.
Il adopte une démarche très rigoureuse de gouvernance participative et de développement équitable, durable, ouvert, résilient et solidaire, pour tous, qui prenne en compte les besoins des Maliens, sans exclusion, ni discrimination, et qui assure le bien-être pour tous.
Il contribue aussi à faire dialoguer les Maliens entre eux et à les réconcilier en les faisant travailler ensemble pour la reconstruction durable et pour l’unité du Mali.
En conjonction avec ce programme présidentiel passerelle, les services de la commission vérité, justice et réconciliation et ceux des unités régionales dédiées à la réconciliation pourront être mis à profit.
Nous donnerons dans la suite, quelques éléments sur la vision, les objectifs, la stratégie, l’ouverture/intégration, le développement des infrastructures et l’infrastructure numérique TIC fédératrice et sa gouvernance, des exemples d’éléments de mise en œuvre de la vision à travers des initiatives durables, quelques éléments de l’organisation et de la planification du premier quinquennat et les valeurs ajoutées de la Passerelle Unificatrice RésilientE 3PURE Nouvelle Gouvernance au Mali, programme unificateur 3PURE-NG-UN/NG-Mali (Unis et solidaires durablemeNt pour une Nouvelle Gouvernance au Mali).
- VISION
- Tendances aux niveaux régional et mondial
Aujourd’hui, notre civilisation affronte plusieurs tendances majeures dont le rythme s’accroît considérablement : les changements climatiques, la surpopulation (surtout dans les villes), la crise alimentaire mondiale (le monde produit moins de nourriture par an), la réduction des ressources (bientôt la fin du pétrole, la déforestation responsable de l’émission de vingt cinq pour-cent de gaz à effet de serre, l’effondrement de la vie dans les océans, …).
D’après la plupart des scientifiques mondiaux, si nous ne faisons rien, la conjonction de ces tendances risque de modifier profondément voire détruire la vie sur terre telle que nous la connaissons. Ainsi, l’ingénieur Américain Matthew Stein, écrivait dans le Huffington Post, « … si nous continuons à nous comporter comme nous l’avions fait au cours du siècle dernier, les tendances précédentes vont faire décliner et s’effondrer les systèmes de la nature qui forment les fondations de notre civilisation et le sang de l’économie mondiale ».
Compte tenu de l’interconnexion des différentes parties d’un monde globalisé, IBM propose au monde de créer une planète plus intelligente en profitant de cette interconnexion, afin de résoudre les problèmes résultant des tendances précédentes, en suivant une démarche de développement durable et en s’appuyant sur les TIC (Technologies d’Information et Communication).
En tenant compte des objectifs de développement du millénaire relatifs à la gestion intégrée des ressources, des engagements de la conférence mondiale RIO+20, en juin 2012, sur l’économie verte et sur le développement durable et sa gouvernance, du sommet mondial sur les changements climatiques de Copenhague en 2009, du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), de l’union africaine (à travers sa charte, adoptée en 2012, pour la démocratie, les élections et la gouvernance) et des décisions des Sommets des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Afrique, en particulier, des 6ème, 7ème et 8ème , relatives à la Vision Partagée et à la coopération entre l’Autorité du Bassin du Niger et les partenaires au développement, ainsi que la déclaration de Paris, en 2004, sur les Principes de Gestion et de bonne gouvernance pour un développement durable et partagé du Bassin du Niger, la démarche de développement durable est privilégiée par tous.
La plupart des scientifiques, des économistes et des grands responsables mondiaux penchent vers la mutualisation intelligente des ressources et le développement durable pour sauver la planète et notre civilisation de ces problèmes. Vous avez la possibilité, et la responsabilité, d’éviter que les changements climatiques ne tournent à la catastrophe, disait Monsieur Ban Ki-Moon, le Secrétaire Général de l’ONU, au sommet sur les changements climatiques, en décembre 2009, à Copenhague.
Les conclusions de la conférence mondiale RIO+20, en juin 2012, mettent en avant, pour les vingt prochaines années, le développement équitable axé sur un développement économique durable et un développement social équitable comme objectif stratégique.
1.2 Vision proposée pour le Mali : Gouvernance participative et Développement équitable, durable, ouvert, résilient et solidaire, pour tous
Le Mali ne sera-t-il pas contraint de pencher de la même façon que les autres en ancrant son économie dans le développement durable ?
Comment ancrer une telle démarche de développement durable dans toute la société (facteur de croissance endogène) et de façon ouverte, solidaire et équitable, c’est-à-dire comment exercer une gouvernance participative dans le cadre de la régionalisation et de la décentralisation poussée et établir un développement équitable, durable, ouvert, résilient et solidaire, pour tous ?
Cette dernière question, très importante, est gage du succès d’une telle démarche.
L’UNITÉ ET LA SÉCURITÉ D’UN PAYS SONT LES CONDITIONS INDISPENSABLES POUR UN DÉVELOPPEMENT COHÉRENT, HARMONIEUX ET COLLECTIF INTÉGRANT TOUTES LES COMPOSANTES ET TOUTES LES COMMUNAUTÉS DU PAYS.
CETTE INTÉGRATION SERA ÉQUITABLE SI ELLE S’APPUIE, POUR GARANTIR L’ÉQUITÉ, SUR LA BONNE GOUVERNANCE, LA JUSTICE ET SUR UN DÉVELOPPEMENT ÉQUITABLE, SANS EXCLUSION, PROFITANT A TOUS, DANS UN CADRE DÉMOCRATIQUE ET DÉCENTRALISÉ.
C’EST POURQUOI, À TRAVERS LE MONDE, LA BONNE GOUVERNANCE, LA SÉCURITÉ ET LA DÉCENTRALISATION SONT AU CŒUR DES MEILLEURES STRATÉGIES INCLUSIVES DE DÉVELOPPEMENT.
COMMENT UN PAYS PEUT RÉUSSIR UNE INTÉGRATION ÉQUITABLE DE TOUTES SES COMMUNAUTÉS TOUT EN PRÉSERVANT L’UNITÉ NATIONALE ET EN GARANTISSANT UN DÉVELOPPEMENT ÉQUITABLE, SANS EXCLUSION, PROFITANT A TOUS, DANS UN CADRE DÉMOCRATIQUE ET DÉCENTRALISÉ ?
La contribution suivante, publiée, le 22 mai 2012, sur agora21, donne des éléments de réponse à une telle question.
Pour développer le Mali, une vision claire et précise du futur souhaité est nécessaire ainsi que des actions idoines pour mettre en œuvre cette vision.
La vision retenue par ce Programme Présidentiel Passerelle Unificatrice Résiliente 3PURE Nouvelle Gouvernance au Mali, 3PURE-NG-UN/NG-Mali se focalise sur la gouvernance participative dans le cadre de la régionalisation et de la décentralisation poussée et sur le développement équitable, durable, ouvert et solidaire, par tous et pour tous, du Mali, sans exclusion et sans discrimination, en respectant l’unité nationale, les cadres juridiques, réglementaires et environnementaux. Elle est soutenue par les objectifs stratégiques définis précédemment.
Pour ce faire, tout en contribuant tous, autant que possible, au développement des richesses du pays (développement par TOUS), le Mali doit mutualiser (développement pour TOUS car l’union fait la force) et utiliser convenablement (bonne gouvernance) ses richesses (naturelles, celles venant de sa diversité et de la coopération) sans détournement, sans corruption et sans exclure certains Maliens, en particulier, les plus pauvres et les malades.
1.2.1. Vision : Définition, Culture, Services mutualisés, Bonne gouvernance, Dialogue et Reconstruction durable
Le développement durable a pour objectif de chercher une efficacité optimale, à moindre coût, en satisfaisant les besoins de la société tout en utilisant le moins de ressources possibles.
- Comment est-ce possible ?
La mutualisation de ressources et “l’économie basée sur l’utilité” assurent un tel objectif. Cette dernière, qu’on pourrait aussi appelée “économie par l’usage”, permet d’utiliser librement une ressource collective en respectant les règles fixées par la communauté et de la restituer (à qui de droit) quand on ne l’utilise pas. Pour ce faire, un nouvel environnement est nécessaire.
La société numérique et les TIC (Technologies d’Information et Communication) contribuent à créer un tel environnement mutualisé optimisant l’usage des ressources en fonction des besoins et de l’interaction des acteurs (business model) et permettant le respect des règles communautaires en particulier de démocratie ainsi que les cadres juridiques et réglementaires.
Une infrastructure TIC fédératrice sera le support d’un tel environnement.
- Exigence d’une nouvelle culture
La vie dans cet environnement, proposant à chacun de nombreux services mutualisés et lui donnant la possibilité de consommer juste ce qu’il lui faut quand il veut et avec la qualité en principe qu’il veut, exige une nouvelle culture avec respect des règles collectives (il faut s’habituer à s’enregistrer ou commander un service, à le partager avec des acteurs différents ou à chercher un réseau d’acteurs ayant des profils avec des points communs pour le partager, etc.). Cette culture développe la sociabilité, le travail en groupe et stimule l’entraide et la créativité.
Il est nécessaire, dans un tel environnement, de s’habituer à ce mode de vie basé sur le partage et la solidarité, mais en Afrique, en particulier au Mali, il n’y aura pas de problème à le faire accepter.
Mais, pourra-t-il survivre de façon durable à la gourmandise ou à l’individualisme de certains et à la nécessité du respect des règles nationales et internationales dans le cas de la coopération avec d’autres pays ?
Il faut aussi développer la culture du mérite, de l’excellence et du travail coopératif en groupe (sans considération ethnique ou de couleur ou régionale) ou en partenariat.
Sans oublier que la société doit être ouverte au reste du monde pour s’enrichir des idées et des avancées des autres et pour contribuer à la création d’une société de connaissances et d’une société informationnelle mondiales.
- Services mutualisés pour tous, bonne gouvernance et démocratie durables
Les différents usages possibles des ressources mutualisées (communes) quand les acteurs le souhaitent et comme ils le souhaitent (avec la qualité souhaitée) en respectant les règles collectives, en particulier de la démocratie, constituent des services qui, s’ils sont adoptés par tous ou par un nombre conséquent d’acteurs, finiront par dégager des gains appréciables au profit de tous, DONC UN DÉVELOPPEMENT ÉQUITABLE, DURABLE, OUVERT ET SOLIDAIRE, POUR TOUS.
Un tel développement ne peut être efficace que si une bonne gouvernance s’exerce sur ces services avec des règles de démocratie durable et s’il est résilient (s’adapte à la résilience des acteurs face aux problèmes et aux risques).
1.2.2. Nécessité de favoriser les facteurs de croissance endogène
Pour que le développement soit impulsé par la population et utilise, autant que possible, les ressources locales, il faut une culture de partage, de transparence démocratique et de développement durable favorisant les facteurs de croissance endogène.
Parmi ces derniers, on peut citer : la recherche/innovation, le capital humain (savoirs/connaissance), le facteur d’échelle et l’action publique idoine de l’Etat pour investir, par exemples, dans les infrastructures au niveau des régions et dans le développement du capital humain.
Dans le cadre de la régionalisation, la bonne gouvernance du développement endogène local doit être mise en avant dans toutes les régions.
1.2.3. Dialogue, Réconciliation nationale, Reconstruction durable et unité nationale
1.2.3.1. Dialogue et Réconciliation nationale
Tous les Maliens acceptant l’engagement responsable constitué de principes (refus du terrorisme, non impunité, coexistence pacifique et refus des amalgames) et conditions (promotion de la démocratie, intégrité territoriale et laïcité) doivent être admis au dialogue inter-maliens et inter-communautés pour aboutir à une réconciliation et à une paix durables sans lesquelles il n’y aura pas de développement.
La commission nationale de dialogue et réconciliation peut être mise à contribution. Elle doit avoir des ramifications régionales et intégrer toutes les communautés. Le dialogue doit se baser sur des conférences de compromis.
Pertinence des conférences de compromis
D’un point de vue scientifique, une conférence de compromis ouverte à tous les Maliens, par son aspect aléatoire car tout Malien peut y participer, donne en général des résultats efficaces et pertinents, en ce sens qu’elle installe la confiance et prend en compte les vrais besoins des citoyens de base auxquels elle est ouverte ainsi que la durabilité sans oublier la solidarité entre les citoyens du pays et entre générations.
De ce fait, elle aide à l’unité et à la réconciliation, de façon durable, entre collectivités territoriales, entre communautés et entre citoyens et permet une sortie de crise honorable pour tous, sans guerre entre communautés, avec le bonheur pour tous d’avoir été utiles en ayant participé à sa résolution.
1.2.3.2. Bonne gouvernance de la décentralisation et de la Régionalisation, Reconstruction durable et unité nationale
La pauvreté sous toutes ses formes et le sous-développement, dus à plusieurs facteurs dont la sécheresse et la désertification caractérisant la zone sahélienne, font partie des causes qui pourront pousser des citoyens et des communautés à des révoltes ou à la récupération par des groupes terroristes ou djihadistes qui pourraient leur fournir des moyens (nourriture ou argent) de subsistance ou de développement de leurs zones.
C’est pourquoi, le développement durable et équitable de toutes les régions du Mali dans un cadre démocratique, décentralisé et sécurisé, est nécessaire ainsi que l’intégration équitable des communautés et des citoyens dans ces régions et dans le pays en donnant la priorité à celles qui sont très en retard (discrimination positive).
La solidarité doit éviter que des citoyens soient marginalisés ou exclus ou discriminés.
La bonne gouvernance de la décentralisation et de la régionalisation permettra de développer les différentes régions en tenant compte de leurs spécificités dans le cadre d’un développement endogène utilisant, autant que possible, les ressources locales. Les gouvernances au niveau des collectivités territoriales avec les sous niveaux, sous national (régions et cercles) et local (communes), doivent être responsabilisées, s’intégreront à la gouvernance nationale et coopéreront efficacement pour la bonne gouvernance du pays dans l’unité nationale.
Les citoyens à travers la démocratie, la citoyenneté et la gouvernance participative doivent contribuer aux décisions à tous les niveaux (local, sous national et national).
La cohésion et les identités locales (attachement à une zone donnée ou une région donnée ou à un endroit) et nationale (attachement au Mali) influent sur la durabilité sociale (qualité de la vie pérenne pour tous les citoyens), la durabilité économique (croissance économique durable à travers la mobilisation collective) et la durabilité environnementale (qualité de vie en collectivité en protégeant l’environnement).
Ainsi, par la décentralisation, la régionalisation, la démocratie, la citoyenneté, la gouvernance participative, la cohésion, les identités locale et nationale, l’équité de traitement des collectivités territoriales, des communautés et des citoyens à travers le développement équitable et la solidarité, la reconstruction de l’unité nationale et la réconciliation nationale seront faciles et seront admises par toutes les communautés et tous les citoyens.
J’avais fait une lettre ouverte pour un appel à cultiver le vivre ensemble et une proposition de sortie de la crise Malienne qui utilisent des moyens efficaces tels que la démocratie, la citoyenneté, la gouvernance participative, la résilience (capacités d’adaptation face aux problèmes et aux risques), la durabilité (prise en compte des besoins de la génération actuelle sans oublier les générations futures), la cohésion et l’identité, pour que les Maliens puissent ensemble trouver une solution durable à la crise Malienne.
- OBJECTIFS STRATÉGIQUES
Quatre objectifs stratégiques concourent à cette vision.
2.1 Premier objectif stratégique : Réduire la pauvreté sous toutes ses formes
Comment, d’ici 2038, réduire significativement la pauvreté, voire l’éradiquer, sous toutes ses formes (alimentation, santé, éducation et culture) dont la famine est une des manifestations les plus perceptibles et faire que le Mali se prenne en charge surtout après la guerre ?
Il s’agit d’assurer le bien-être et la sécurité de la population en réduisant la pauvreté sous toutes ses formes (en liaison avec le deuxième objectif stratégique).
2.2 Deuxième objectif stratégique : Création d’une société informationnelle ouverte utilisant la bonne gouvernance et les TIC pour le développement, pour la lutte contre la corruption, pour la paix et pour la sécurité
Il a pour but, d’ici 2038, la création au Mali de bases solides d’une société informationnelle, de services et de connaissances, ouverte et coopérative, utilisant les TIC (Technologie d’Information et Communication) et la bonne gouvernance pour un développement équitable, durable, ouvert, résilient et solidaire, pour la lutte contre la corruption, pour la paix et pour la sécurité, pour tous.
Ce qui permettra :
de créer le patrimoine informationnel, de services et de connaissances du Mali,
aux acteurs de créer et diffuser l’information en respectant l’éthique déontologique et la déontologie professionnelle,
d’harmoniser les politiques et réglementations TIC et Télécommunication pour une intégration régionale et internationale. Ce qui est important car la constitution et la convention de l’Union Africaine des télécommunications, adoptées en 1999, vont dans ce sens. Ces dernières sont des instruments juridiques intégrant le développement de la société informationnelle africaine connectée à la société mondiale d’information.
de garantir la sécurité et les droits des acteurs (usagers, gouvernants, gouvernés, organisations, partenaires, …),
de lutter, collectivement, contre la corruption et pour une paix durable en utilisant les TIC,
de sécuriser (cyber-sécurité) les informations stratégiques (de l’Etat, des usagers, …) et les transactions commerciales. Le Mali doit s’intégrer à travers un système de sécurité optimale à une infrastructure sécurisée de la zone sahel.
Il doit contribuer au renforcement d’une infrastructure sécurisée d’intelligence stratégique de renseignements au niveau de la zone sahel, intégrant celle du Mali et intégrée à une infrastructure mondiale de renseignements contre le terrorisme,
d’utiliser, autant que possible, des Télécoms et TIC éco-responsables (pour la diminution des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique),
Des renforcements des capacités des acteurs sur l’éco-responsabilité, l’éco-citoyenneté, la gouvernance participative, la durabilité, la résilience et sur l’usage des TIC et de la bonne gouvernance au service du développement durable, de la lutte contre la corruption, de la paix et de la sécurité, seront nécessaires.
2.3 Troisième objectif stratégique : Energie pour tous
Il est important de savoir qu’il n’y a pas de développement en général sans l’utilisation d’un réseau énergétique fiable car il est utilisé par toute l’économie, en particulier dans les infrastructures TIC, informatiques et télécom.
C’est pourquoi, il serait stratégique que le Mali dispose d’une infrastructure énergétique pour fournir l’énergie pour tous, d’ici 2038, à travers les énergies renouvelables et la mutualisation des sources énergétiques avec d’autres pays de la sous région.
2.4. Quatrième objectif stratégique : Intégration optimale aux niveaux sous régional (zone sahel), régional et mondial
Le Mali doit participer activement à l’intégration sous régionale et africaine.
Pour ce faire, il doit œuvrer pour son intégration optimale aux niveaux sous régional (zone sahel), régional et mondial.
En 2010/2011, Dr Anasser Ag Rhissa avait proposé aux chefs d ‘états de la zone sahel un programme/projet communautaire intégré pour la lutte contre l’insécurité et le terrorisme dans la zone sahel.
Le 13 février 2018, il a écrit, publié sur internet/facebook et contacté la gouvernance actuelle du G5 Sahel, assurée par le Président Nigérien, pour réclamer la paternité de l’idée, de la proposition et de l’initiative G5 Sahel.
La lettre ouverte adressée en ligne aux chefs d’états de la zone sahel est intitulée : Dr Anasser Ag Rhissa réclame la paternité de l’idée, de la proposition et de l’initiative G7 Sahel devenue G5 Sahel.
Ayant contacté Dr Anasser Ag Rhissa pour cette réclamation et leur ayant fourni les preuves et le programme/projet qu’il avait envoyé en 2010/2011 aux chefs d’états de la zone sahel pour la lutte contre l’insécurité et le terrorisme dans la zone sahel, elle est en cours de traitement avec des signaux positifs pour son dénouement.
En juillet 2011, Dr Anasser Ag Rhissa avait rencontré ATT à Koulouba, auquel il avait proposé, pour le Mali et les pays de la zone sahel, ce programme/projet communautaire intégré pour la lutte contre l’insécurité et le terrorisme dans la zone sahel : ATT avait retenu ce programme/projet pour le Mali et avait promis de le promouvoir au niveau de ses pairs de la zone sahel.
Du G5 Sahel à la Fédération entre les états de la zone Sahel et ceux autour de la zone sahel
On créera les bases de l’intégration sous régionale (dans la zone sahel) : il s’agira, essentiellement, du démarrage de la fédération entre les états du sahel à partir du G5/G7 Sahel.
En 2020, nous proposons que le G5 Sahel devienne G7 Sahel. L’objectif ultime sera la création de la fédération entre les états de la zone Sahel et ceux autour de la zone Sahel, dite Fédération-Sahel, en 2025.
Une telle fédération renforcera la richesse du sahel à travers la mutualisation des ressources et des richesses (le sahel étant déjà riche en ressources minérales diverses).
La convoitise et l’attractivité seront encore plus grandes pour la zone sahel.
Son développement en sera facilité. Les habitants et les pays de cette zone sahel profiteront de ce développement.
EN CLIQUANT SUR LE LIEN CI-DESSOUS VOUS POINTEREZ SUR LE DETAIL, sous format PDF, DU PROGRAMME PRESIDENTIEL PASSERELLE UNIFICATRICE RESILIENTE 3PURE NOUVELLE GOUVERNANCE AU MALI
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance, Sécurité et développement Durable
E-mail : .Ag-Rhissa@orange.fr
TEL (00223) 78 73 14 61