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Participation des femmes à la gouvernance locale : Le WILDAF met en place un projet

Le «Projet d’appui à la participation accrue des femmes dans la gouvernance locale» est désormais porté sur les fonts baptismaux. Son lancement a donné lieu à une cérémonie qui s’est tenue vendredi dernier au Centre national de documentation et de l’information sur les femmes et l’enfant (CNDIFE).

 

Le projet est mis en œuvre dans le District de Bamako (Commune I et II), dans les Régions de Tombouctou (Commune d’Alafia) et Gao (Commune d’Ansongo), pour une durée de cinq ans 2021-2025. Il est destiné aux groupements féminins, aux femmes leaders, aux élues communales, aux jeunes, aux responsables des services sociaux de base, aux autorités locales,traditionnelles et coutumières. Le but du projet est de les doter d’outils leur permettant une plus grande participation et implication dans la gestion des affaires locales.

La représentante du Wildaf-Mali Mme Dicko Boye Diallo a rappelé que les femmes dans la sphère politique sont confrontées à des difficultés. C’est dans le but de corriger ces lacunes que ce projet a été financé par l’ONG suédoise Diakonia qui apporte sa contribution pour le rehaussement du taux d’implication des femmes et des jeunes dans la gestion des affaires locales. Et l’une des ambitions de ce projet, expliquera-t-elle, est l’implication des femmes dans les organes de gestion des conflits communautaires. Mme Dicko a remercié l’ONG Diakonia pour son appui technique et financier qui a permis la concrétisation de ce projet.

Le représentant du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdou Salam Diepkilé, a expliqué que le projet s’inscrit dans la ligne des objectifs que l’État s’est fixés en matière de politique genre. Depuis 2015, notre pays a adopté la loi 2015-O52 du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives.

Cette loi, a-t-il rappelé, réserve en outre 30% au moins des postes nominatifs et électifs à l’un ou l’autre des sexes. Et de souligner qu’il convient de rappeler que les femmes et filles sont majoritaires selon les données issues des différents recensements. Malgré tout, elles demeurent sous-représentées dans les instances administratives et politiques de prise de décision aussi bien dans le secteur public que privé. Abdou Salam Diepkilé a promis le soutien de son département à ce nouveau projet.

L’ONG Diakonia a financé le projet afin de permettre aux femmes d’être mieux représentées dans les organes de prise de décisions concernant les affaires courantes, publiques, et tout ce qui concerne le développement de la cité, a assuré Noufou Sanogo son représentant.

Amsatou Oumou TRAORÉ

Source : L’ESSOR

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